Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?
Analyse sectorielle : Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Edward Elsgen • 12 Janvier 2024 • Analyse sectorielle • 718 Mots (3 Pages) • 148 Vues
Bilan du chapitre 3
Chap. 3 : Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?
Introduction : analyse du sujet et définitions
I. Les théories scientifiques ne sont que des modèles explicatifs
A) Exemple de controverse scientifique : Le procès de Galilée (l’opposition entre géocentrisme et héliocentrisme)
i. Sauver les apparences de Pierre Duhem (1908) : opposition entre instrumentalisme et réalisme : alors que la physique d’Aristote se donnait pour but de décrire la réalité, l’astronomie fait appel à des figures géométriques et aux mathématiques, qui ne se trouvent pas réellement par l’expérience, mais qui sont pensés a priori (avant toute expérience)
ii. Cette mathématisation du réel est advenue grâce à Galilée, qui a pu ainsi affirmer que « la nature est écrite en langage mathématique ».
B) Les concepts physiques sont des créations de l’esprit humain
i. L’évolution des idées en physique Einstein et Infeld (1938) : image de l’horloge : la vérité objective (comprise comme adéquation entre l’image que nous nous faisons de la réalité et ce qu’est la réalité elle-même) est une limite idéale qui ne sera peut-être jamais atteinte : nous ne sommes pas en capacité de comparer nos images mentales des objets physiques avec leur véritable nature
C) L’histoire des sciences est une succession de révolutions
i. La structure des révolutions scientifiques de Thomas Kuhn (1962) : la science ne connaît pas un progrès continu, mais une série de paradigmes explicatifs qui connaissent des limites : alors qu’un paradigme théorique semble expliquer l’ensemble des phénomènes à un moment donné, des expériences limites viennent contredire les prévisions attendues et nécessitent l’élaboration d’une nouvelle théorie qui vient faire rupture dans le progrès des sciences. Les théories passées peuvent être rectifiées ou abandonnées.
II. Les théories scientifiques décrivent la réalité
- Le langage scientifique désigne des objets réels : externalisme sémanitque/les significations ne sont pas dans la tête
i. Hilary Putnam, Meaning of meaning, (1975) : externalisme sémantique : lorsqu’un scientifique désigne une chose par un mot, il emploie un désignateur rigide, c’est-à-dire un terme dont la signification est reliée à la nature réelle et matérielle de cette chose : avec l’expérience de pensée de Terre Jumelle, Putnam montre qu’on peut avoir un même état psychologique, un même contenu mental au sujet de l’eau ou de l’hêtre, mais pourtant ne pas penser à la même chose (ils n’ont pas la même extension : H20 n’est pas XYZ, un hêtre n’est pas un orme)
- Le déterminisme comme postulat de la science moderne
- Essai philosophique sur les probabilités LAPLACE : le démon de Laplace peut prévoir tous les états de l’univers avec une conscience de toutes les causes à l’œuvre
- Les limites du déterminisme : la différence entre les relations d’idées et les faits
- Enquête sur l’entendement humain : HUME : la fourche de Hume : les vérités de faits n’impliquent pas leur contraire : on ne peut prouver que le soleil se lèvera demain
- Les théories scientifiques changent notre rapport à la réalité
- La réalité est un concept métaphysique
- Enquête sur l’entendement humain, HUME : le problème de l’induction : toute théorie/observation repose sur le principe de l’induction, or rien ne prouve que l’induction sera valable dans le futur. Or on a besoin de ce principe pour faire de la science.
- La falsifiabilité comme critère de scientificité
- Misère de l’historicisme, POPPER : une théorie est vraie que parce qu’elle n’a pas pu être prouvée fausse, une théorie infalsifiable n’est pas scientifique
- Les phénomènes scientifiques sont une production de l’esprit
- Le Nouvel Esprit scientifique, BACHELARD : Par les instruments scientifiques, des théories matérialisées, les phénomènes/apparences sont produits et déterminent notre rapport au monde
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