Toute vérité Est-elle Scientifique ?

Toute vérité est elle scientifique ?

L’expression « c’est scientifiquement prouvé » permet le plus souvent, pour l’opinion publique, d’affirmer ce qu’elle veut énoncer. En effet, la science produit des vérités et celles ci sont indiscutables car les raisonnements ou les démonstrations qui les produisent sont rigoureux. Si, malgré cela le résultat prouvé scientifiquement est contesté par l’opinion ou des préjugés, la science ne sera en aucun cas remise en question car la science est exacte. Les vérités énoncées par les sciences entraînent l’adhésion universelle en raison de leurs efficacités ; par exemple, la médecine est majoritairement, une source fiable, on ne peut la contester. Cependant on remarque une certaine incertitude dans les résultats scientifiques, la science n’est donc pas aussi exacte que ce qu’elle affirme. Pour cause, dans la majeur partie des cas, les prévisions météorologiques sont fiables, mais ce qu’elles prédisent n’est pas nécessairement juste, la science peut donc se tromper.

Les procédés utilisés par la sciences sont ils les seuls permettant d’atteindre la vérité absolue ?

Ainsi nous verrons que la science énonce des vérités grâce à ses différents procédés, mais nous constaterons qu’elle admet des limites qui laissent donc la possibilité d’atteindre la vérité par d’autres moyens.

Les sciences exactes telles que les mathématiques tendent vers l’objectivité ; cette discipline est considérée comme la plus rigoureuse, la plus parfaite et la plus pure. Contrairement à l’autre discipline, les mathématiques ne portent pas sur le monde sensible, elle n’ont donc pas de rapport avec le réel et s’affranchissent de la réalité. Elles ne changent jamais, sont certaines, évidentes car démontrées par le procédé de la démonstration qui ne laisse pas de place au doute car la conclusion de la démonstration est indiscutable et s’affirme nécessairement étant entraînée par les prémices. La démonstration des mathématiques s’appuie sur la logique et se fait par l’intermédiaire d’un raisonnement cohérent qui articule des propositions logiques entre elles et ne peuvent donc s’avérer fausse. Cette science exacte énonce une vérité de raison. Ce domaine implique l’adhésion universelle et éternelle. Les mathématiques sont a priori, elles n’ont pas besoin de connaître le monde extérieur. Il existe des Relations entre certains objet, par exemple, Dans l’enquête de l’entendement humain chez hume, « le carré de l’hypothénus est égal à la somme des carrés des deux autres côtés », cela montre la relation entre ces figure, une relation établie par des procédés logiques, de démonstration. Dans la Méthode mathématiques de Platon, la république, les maths « finissent par atteindre, en restant d'accord avec eux-mêmes, la proposition à l'examen de laquelle ils ont bien pu s'attaquer en partant », on atteint toujours le but voulu, on est certain d’arriver à quelque chose, à un résultat ne laissant aucun doute possible. Toutes les propositions qu’énoncent les mathématiques peuvent se tirer les unes des autres par les règles de la logique formelle.

Les sciences s’appuient sur différents procédés permettant d’énoncer des vérités certaines comme la démonstration, mais aussi telle que l’expérimentation ; l’expérience en physique chimie, par exemple, permet d’affirmer, de montrer ce que l’on cherche par le biais d’un protocole réfléchit qui fait appel à la raison et à la logique. Si j’annonce que « si je lâche un objet, il tombera au sol verticalement » ; pour démontrer que ma proposition est exacte, il me suffit de faire l’expérience et de tirer des conclusions du résultat.

L’expérience est donc une source de connaissance, au sens commun toutes nos idées viennent de notre expérience sensible. La connaissance s’acquiert par cette dernière. Les sens sont le premier rapport que l’on a avec le réel. Pour David Hume dans enquête sur l’entendement humain, montre que, pour les autres disciplines que les maths, on ne peut pas s’appuyer seulement sur la raison. Comme dit ce scientifique, il est possible de concevoir que césar ait existé mais cela est faux car ne correspond pas a la réalité. Néanmoins, cette Proposition ne souffre d’aucune contradiction logique même si elle s’avère fausse dans la réalité. Pour le montrer, on cherche alors à le prouver. Quand il n’y a pas d’expérience sensible, il n’y a donc pas de conclusion. L’expérience sensible est la base de la connaissance. Le rapport de causalité permet de déterminer si telle ou telle chose est vraie ou fausse. Le Principe de causalité : c’est de l’expérience, affirme hume, que nous tirons l’idée qu’un phénomène A est cause d’un phénomène B. tout idée vient de la sensation. L’Expérience est perçue comme origine et fondement de la vérité. Hume tire sa thèse de newton, ce dernier commence par l’induction, et pour hume cela s’applique à tous les domaines. Les Objet qui ne se prêtent pas à l’expérience sensible sont considérés comme non existent. Le Rapport de cause à effet n’est pas vérifiés, il est alors faux, comme tous les objets s’appliquant au domaine métaphysique ne peuvent être appliqué à l’expérience sensible, ils sont donc faux.

Pour Kant, philosophe allemand, critique de la raison pure, Seul le phénomène, objet d’expérience est connaissable, toute ce qui le dépasse est pensable mais ne peut être objet de savoir, on ne peut donc pas en détenir la vérité. « Toute connaissance commence avec l’expérience », « Il n’y a de connaissance qu’à partir de l’expérience. »

L’expérience permet une vérification, elle est « une pierre de touche » selon l’expression de Kant. Sans elle la raison divague et cherche à affirmer ce qu’elle ne peut connaître. « En dehors de la pierre de touche de l’expérience, la raison humaine est vouée à des contradictions inévitables et sans fin »

Dans le domaine de la science, l’expérience est indispensable à toute affirmation de vérité. Dans le champ scientifique, la méthode hypothético-déductive est la seule acceptable ; L’expérience est le lieu de la validation ou du rejet des hypothèses. Elle est seul juge des jugements humains, critère de vérification de la fausseté ou de la vérité. Francis Bacon, précurseur de la méthode expérimentale moderne affirme le primat de l’expérience. Pour lui, les concepts sont des idoles altérant l’image de la nature. Il prône l’induction. L’expérience a donc un statut privilégié.

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