Maurice Maeterlinck
Analyse sectorielle : Maurice Maeterlinck. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oce275 • 19 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 334 Mots (2 Pages) • 946 Vues
Maurice Maeterlinck est un écrivain francophone belge , né le 29 août 1862 à Gand et mort le 6 mai 1949 à Nice, bien connu pour son usage des symboles.
Hostile à l'héritage classique français, mais fervent des littératures dites « germaniques », il s'inspirera de l'idéalisme allemand et du mystique flamand.
Maeterlinck refuse le naturalisme pour s’engager sur la voie de la poésie allégorique où l’image rappelle l’iconographie médiévale et la peinture.
Maeterlinck tente de donner vie à des formes, à des états de la pensée pure.
Ainsi, c'est toujours dans la vérité la plus humble et la plus resserrée qu'un homme peut espérer laisser les meilleures traces. Ces traces maeterlinckiennes sont d'une actualité surprenante. Et d'abord, parce qu'elles sont sans âge. Maurice Maeterlinck est lié par son œuvre, par l'inquiétude qui la traverse à la manière d'un clair-obscur et jusque dans son silence même à la démarche des poètes de ce temps.
Maeterlinck obtient le prix Nobel de littérature en 1911, puis le Grand Cordon de l'Ordre de Léopold en 1920, avant d'être fait comte par le roi Albert en 1932. Son recueil poétique serres chaudes paraît en 1889.
Serres chaudes, alterne vers libres et réguliers, cette introspection hallucinée ramène en surface de fulgurantes images. Les poèmes en vers libres, surtout, juxtaposent et réfractent des visions insolites, parfois pré-surréalistes mais répondant avec une justesse vérifiable, à une attente et à une angoisse éternelles.
Ces vers s’inscrivent dans la ligne de la « dépersonnalisation de l'écriture » et la suggestion devient le principe générateur de l’acte de création « pure ».
Par la répétition du mot, Maeterlinck atteint une vibration spirituelle, « une résonance intérieure » Le vers est dérythmé, libéré des conventions.
De tous les recueils de symbolisme, Serres chaudes est sans doute le plus fidèle à cette école. Seule l'âme du poète habite ces pages; aucune passion forte, malgré l'expression d'une souffrance et d'une pitié pour le genre
humain, aucun homme tangible ne peuplent ces vers. Le "je" qui se plaint dans ces poèmes monotones est une âme solitaire, gagnée par la mélancolie.
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