Analyse Du Film 5150 Rue Des Ormes de Jacques Beaulieu
Dissertations Gratuits : Analyse Du Film 5150 Rue Des Ormes de Jacques Beaulieu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kamasbo • 25 Février 2015 • 644 Mots (3 Pages) • 1 599 Vues
Pour commencer, le thème du bien et du mal est fondamental dans le film 5150 rue des Ormes. Comme on peut le constater en visionnant le film, Jacques Beaulieu à une conception distortionnée de ce thème principal. Premièrement, le personnage principal pense se faire justice. En effet, les meurtres qu'il commet sont tous justifiés par la simple raison que ceux-ci sont des êtres impurs ayant commis des crimes face à la société. Les non-justes, c'est comme ça qu'ils appellent les petits revendeurs de drogues aux pédophiles. Dans le film, il y a une comparaison de son sens de la justice avec la couleur des pions d'un jeu d'échecs : les blancs sont les purs et les noirs sont les impurs. Malgré les nombreuses tentatives d'évasion de Yannick, Jacques ne peut pas le tuer, car il n'a commis aucun crime possiblement reprochable appart le fait d'être trop curieux. Deuxièmement, Maude est indécise face au bien et au mal. Par exemple et elle convaincu que Yannick est innocent, mais elle est aussi certaine que les valeurs morales de son mari sont justifiées. À quelques reprises, il y a un plan américain sur une discussion entre Yannick et Maude ou il lui dit que les actions de son mari sont inacceptables. Lors de cette scène, on peut très bien voir qu'elle est indécise. Ne supportant plus ces idées elle décide de mettre fin à ses jours pour ne pas avoir à choir un parti.
Ensuite, il y a la fierté parentale qui est un autre thème très important dans ce long métrage d'Éric Tessier. En effet, que ce soit Michelle ou Yannick, aucun d'entre eux n'a la chance d'avoir un père qui est fier d'eux. Hormis le fait des fausses apparences familiales, Jacques Beaulieu est terriblement déçu par sa fille étant donné qu'elle ne partage pas les mêmes valeurs associées au bien et du mal. Il a passé toute sa vie à essayer de lui montrer sa voie en pensant qu'elle serait son successeur. Le fait qu'après tant d'années elle n'a rien retenu désole au plus profond son père. Un exemple de cela, serait quelle est incapable de tuer le pédophile dans une des scènes. Il y a alors un gros plan sur le visage déçu de son père. Dans un autre ordre d'idées, il y a le père de Yannick qui pense que son fils est un moins que rien qui ne finit jamais ce qu'il entreprend. Un exemple de ceci-ci est au début du film lorsque son père le nargue, car il pense qu'il ne va abandonner son cour de cinéma après 30 jours. Il y a aussi un gros plan sur le visage de Jérôme Bérubé qui traite son fils de minable dans la scène ou Yannick hallucine.
Dans un autre ordre d'idées, il y a la remise en cause de l'autorité paternelle. Comme on peut le voir dans le film, ils vivent comme dans une famille des années 50. En effet, Maude est la bonne petite femme à la maison qui obéit aussi fidèlement qu'aveuglément à son mari. N'ayant pas d'emploi, elle reste à la maison pour éduquer les enfants. Il y a alors une remise en cause de l'autorité vers la fin du film lorsque Maude essaie de libérer Yannick à l'insu de Jacques. Dans un plan de demi-ensemble, on peut bien voir la clé laissée par Maude dans le souper de Yannick. Ensuite, il y a une autre remise en cause de l'autorité quand Michelle continue de frapper Yannick après lui avoir brisé la jambe avec une batte
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