La musique n'a-t-elle que des effets bénéfiques sur l'homme?
Synthèse : La musique n'a-t-elle que des effets bénéfiques sur l'homme?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Agathe Gdn • 12 Avril 2021 • Synthèse • 856 Mots (4 Pages) • 745 Vues
[pic 1]
La musique intègre notre quotidien et ce depuis la nuit des temps. A travers le monde des milliards de personnes bercent leur quotidien de mélodies, il est intéressant de se demander si les effets de la musique sont-ils toujours positifs sur l’Homme ? Afin de répondre à cette problématique nous allons nous appuyer sur un corpus de quatre documents, « Consuelo » écrit par George Sand en 1843, « La musique facteur de dépression ? » tiré du magazine Slate.fr du 20 avril 2011, « Drill, hip-hop, violence et censure policière : qui a raison ? » tiré d’icimusique.ca paru en juin 2018 et de l’article « Les milles effets de la musique » par Nicolas Guéguen tiré du magazine cerveau et psycho de novembre 1999. Nous allons décrire dans un premier temps les effets bénéfiques de l’art musical par son coté riche puis nous évoquerons son aspect apaisant. Enfin, dans un second temps nous évoquerons les effets néfastes d’une utilisation excessive ainsi que l’apparition de nouveaux styles musicaux axés sur la violence.
Selon George Sand, la musique a les propriétés de nous transporter par l’imagination. Elle évoque le fait qu’a travers une mélodie « il ne serait pas nécessaire de faire le tour du monde, de voir les différentes nations, d’entrer dans leurs monuments […] ». Cette citation fait référence à la richesse culturelle que l’on retrouve dans l’univers musical, mais aussi au sentiment de liberté que peut ressentir une personne qui se laisse porter par son imagination au rythme d’une chanson. Se laisser transporter peut apporter une abstraction du quotidien, une invulnérabilité face au monde et ainsi apporter une forme de plénitude pour le mélomane. Elle nous explique aussi que le but de la musique était de créer l’émotion, et que cet art est le plus a même de nous les faire ressentir. Ainsi, une personne enthousiaste qui écoutera une musique entrainante ne pourra que d’avantage se sentir heureuse et épanouie.
En plus de jouer sur nos émotions, la musique aurait également un impact sur notre comportement. L’article de Nicolas Guéguen nous relate une expérience qui a été conduite sur des élèves en diffusant de la musique lors du repas, les résultats indiquent « une diminution des comportements agressifs ou turbulents qui s’observe tout particulièrement avec de la musique classique ». Nous pouvons en déduire, que le style musical classique a des effets bénéfiques et notamment celui d’apaiser.
La musique a le pouvoir de nous transporter, de nous apaiser et d’impacter nos émotions de manière positive, en changeant son mode d’utilisation et le style musical les effets peuvent être radicalement opposés.
Le monde est en perpétuel évolution, nos modes de vie évoluent en parallèle. Le développement des nouvelles technologies engendre une exposition croissante face aux écrans et aux applications musicales. Les premiers touchés sont les adolescents qui ne savent pas totalement gérer leur utilisation. Comme l’évoque l’article de slate.fr « les chercheurs ont suivi de façon régulière les usages des jeunes gens et […] leur mode de consommation ». Le fait d’employer ce terme de consommation renvoie à l’aspect addictif dont peuvent souffrir un grand nombre d’adolescent. L’article nous décrit une augmentation des dépressions chez les jeunes et font le lien avec l’utilisation de la musique à haute dose. La question reste entière quant au motif de cette utilisation, écoutent-ils plus de musique car ils sont déprimés et souhaitent trouver une échappatoire ou dépriment-t-ils parce qu’ils écoutent de la musique à haute fréquence ? En lien avec l’écrit de George Sand, trouver un refuge et se laisser aller à son imagination peut être bénéfique, seulement à haute dose, se couper du monde peut induire un manque de contact social, à un manque de connexion à la réalité et engendrer des symptômes de dépression chez les jeunes.
...