Méthode ECJS

Comment faire la présentation d’ECJS ?

La présentation du sujet librement choisi permet :

 d’expliquer aux autres élèves ce qu’ils ont besoin de savoir pour pouvoir participer au débat en ayant des informations indispensables,

 de cerner efficacement les termes du sujet, et donc de savoir de quoi on parle,

 d’amener des éléments de comparaison lorsque cela existe et ainsi aider la réflexion.

Elle doit être nécessairement structurée, comme une synthèse. En respectant les formes imposées, nous sommes surs de ne rien oublier et de ne pas nous répéter !

1. Accroche : expliquer pourquoi nous avons choisi ce sujet (goûts personnels, préoccupation du quotidien, sujet de débat du moment…),

2. Redéfinition des termes du sujet : c’est sans doute la partie la plus longue de la présentation. Chaque terme (nom propre ou commun, adjectif, mot de liaison, etc.) est à expliquer. Ainsi, on est sûr de ne pas se tromper.

3. Contexte : expliquer la situation actuelle, chez nous et ailleurs ! Il s’agit de faire un point complet sur les aspects qui intéressent notre sujet : historique, juridique, économique, social, moral, etc. La liste est très longue, il faut donc se contenter de ce qui nous intéresse, sinon la présentation peut prendre toute l’heure, mais être hors-sujet !

De plus, il faut ici évoquer comment certains autres pays abordent le sujet, bref proposer une comparaison qu’il faut souvent nuancer (« comparaison n’est pas raison »).

4. Problématique : il s’agit ici de la question centrale de notre débat, en rapport étroit avec le sujet. Elle doit obligatoirement se finir par un point d’interrogation. Le sujet de la présentation, quant à lui, est donc un groupe nominal auquel vous proposez une problématique (question à laquelle nous apporterons des éléments de réponse).

5. Annonce de plan : là, elle est simple et toujours identique. « Ainsi, certains arguments vont dans le sens de… quand d’autres vont à l’encontre de… ».

6. Développement : il s’agit simplement de présenter rapidement l’ensemble des arguments pour ou contre relevés durant les séances d’ECJS afin que les autres élèves aient de quoi débattre plus efficacement. Cela prend finalement peu de temps, à l’inverse du développement d’une synthèse.

7. Conclusion : il n’y en a pas ! Nous la ferons en classe.

EXEMPLE : la possible intégration de la Turquie dans l’Union Européenne.

Accroche : pourquoi ? il y avait un élève turc dans la classe et cette intégration fait débat dans la classe politique depuis longtemps.

Termes à définir : Turquie (géographie actuelle, bref historique depuis l’empire ottoman…), Union Européenne, processus d’intégration à l’UE.

Contexte : historique de la volonté de cet Etat à intégrer l’UE et refus, problèmes juridiques, géographiques, religieux, économiques. Expliquer les accords d’association qui lient la Turquie et l’UE. Comparer avec l’intégration récente de la Roumanie et de la Bulgarie

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