LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Luxe, calme et volupté, Matisse

Commentaire d'oeuvre : Luxe, calme et volupté, Matisse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 666 Mots (7 Pages)  •  1 937 Vues

Page 1 sur 7

Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche

Dissertations

Voir la version complète Luxe Calme Et Volupté De Matisse

Luxe Calme Et Volupté De Matisse

Imprimer Document!

S'inscrire - Rechercher de 155.000+ Dissertations

Catégorie: Loisirs et Sports

Soumis par: Troy 27 février 2012

Mots: 1891 | Pages: 8

...

orizontalité du tableau. Dans la partie supérieure est représenté le ciel avec ses deux nuages atypiques par leur forme allongée ainsi que la partie supérieure de l’arbre se trouvant au premier plan du tableau et se mélangeant au mat du bateau ; l’arbre marque la verticalité du tableau. En revanche, la partie inférieur est, elle, divisée en deux par un oblique qui sépare la terre de la mer ; cet oblique marque la profondeur du tableau. On peut donc dire que ce tableau est divisé en trois parties. Coté mer se trouve un petit bateau accosté perpendiculairement à la côté. Toute la scène, inscrit dans un triangle, est représenté coté terre, où six femmes et un enfant y sont représentés aussi dans trois triangles inégaux. On peut faire une mise en relation de groupes des femmes et de l’enfant, en arrière plan se trouvent deux silhouettes, celle d’une femme et celle d’un enfant, celle qui est encrée dans la bordure du tableau semble être une femme qui s’en va et est nue, l’enfant semble venir d’arriver, son corps est peu marqué, on ne perçoit que sa silhouette, on ne sait pas si c’est une fille ou un garçon. En second plan, on voit trois femmes autour d’un drap où se trouve le nécessaire pour le thé ou café, la femme se trouvant le plus vers le bord du tableau est la seule qui est habillée, elle est aussi la mère de l’enfant, la femme du centre est allongée et celle à côté se tient les cheveux. Au premier plan les deux femmes discutent pendant que l’une s’essore les cheveux car elle sort de l’eau. Ces femmes nues ont toutes des postures très détendues, l’atmosphère semble n’être que Luxe, calme et volupté.

Henri Matisse a travaillé son tableau de façon à être vu à une certaine distance du mur où il se trouve. Il utilisa la technique de division de la couleur pour son œuvre qui est une des principales techniques du néo-impressionnisme. Cependant Matisse ne l’utilise pas de façon orthodoxe, ses touches de couleurs ne sont pas de la taille habituelle, sa direction des touches non plus et ni sa distribution de couleur. Sa palette de couleurs rappelle l’arc-en-ciel, mais contrairement à son mentor du Divisionnisme, Signac, Henri Matisse ne se contenta pas de la palette pastel des impressionnistes, ces couleurs ont été associé par des couleurs plus vives , notamment le rouge qui emplit la baie et le ciel de Matisse. C’est ces contrastes qui amena Matisse à peindre par aplats et qui l’entraîna dans le Fauvisme. Il a travaillé son tableau en zones de couleur ce qui est en opposition total avec la théorie du pointillisme, il accole une plage de bleu et de vert à une plage de rouge et jaune mais le tout en ne mélangeant presque pas les couleurs, il n’utilise presque pas la juxtaposition des touches de couleurs.

La technique de division de la couleur donne une approche beaucoup plus difficile à l’artiste pour la mise en lumière car elle a tendance à décomposer la lumière au lieu de la composer. Henri Matisse assemble ses touches pour en faire des zones, les zones d’ombres sont dans des couleurs froides et les zones de lumières en couleurs chaudes. La lumière que matisse a donné à son tableau donne l’impression d’un couché de soleil d’Eté car la lumière est omniprésente et semble très chaude. Luxe, calme et volupté fût pour Matisse la pionnière au niveau technique pour se futures toiles. Notamment les ombres portés, de la femme qui s’essore les cheveux ou des ombres entre le vert et bleu foncé de la femme allongée et celle assise qui reproduira sur ses œuvres mythologiques et pastorales.

Luxe, calme et volupté n’est pas une commande imposée à l’artiste et possède une grande originalité dans son ensemble.

Luxe, calme est volupté est une innovation pour son peintre, elle fût la première peinture « d’imagination » d’Henri Matisse, c’est une œuvre indépendante, il n’a pas eu de contrainte de couleur, de format ou de thème. Elle est la première œuvre qui comporte des associations littéraires, mais aussi la première œuvre de Matisse qui a précédée des études dessinées ou peintes.

Cartel :

Etude de pin, 1904, Henri Matisse

Crayon noir sur deux feuilles de papier vélins accolés verticalement, 31,1 x 33,7 cm

Musée Matisse, Nice

Cartel :

Etude pour « Luxe, calme et volupté », 1904, Henri Matisse

Huile sur toile, 32,2 x 40,5 cm

Collection Mrs John Hay Whitney, New York

L’assemblage des travaux préparatoires pour obtenir cette œuvre donne un caractère encore inhabituel. Cette œuvre a eu comme point de départ le Goûter, où une mère et son enfant sont assis sur la plage ; Matisse y ajouta cinq femmes nues et un bateau qui poussent vers « l’invitation au voyage » inspiré de son admiré Baudelaire. Le sujet du tableau se trouve entre le vécu et le rêve, ce qui donne cette personnalité au tableau car l’artiste a pu laisser libre cour à son imagination. Ajouter des baigneuses nues à un goûter d’un enfant et de sa mère évoque une érotisation qui ne peut être perçu que dans l’imaginaire : c’est une invitation au rêve.

Luxe, calme et volupté fût l’œuvre d’une évolution pour Matisse grâce à un travail de recherche et d’inspirations.

Cette invitation au voyage et à la rêverie a eu une grande importance pour Henri Matisse, il

...

Télécharger au format  txt (10.7 Kb)   pdf (199.8 Kb)   docx (13 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com