Les voies de communication à Paris de 1815 à 1939
Dissertation : Les voies de communication à Paris de 1815 à 1939. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gregoiregregoire • 20 Février 2017 • Dissertation • 1 356 Mots (6 Pages) • 911 Vues
« Les voies de communication à Paris »
Le XIXème est une période de profond changement et d'instabilité politique. Un véritable essor industriel apparaît dans le nord et à Paris. La capitale doit alors s’aménager au mieux pour répondre à cette demande. Il faut développer toutes les voies de communication, le préfet Haussmann apporte de nombreuses solutions. Dans l'architecture urbaine, les voies de communication sont toutes les infrastructures créées pour permettre le transport de choses ou de personnes.
Quelles sont les voies de communications qui se développent à Paris de 1815 à 1939 ?
Nous verrons dans un premier temps les voies ferrées et leurs gares, puis dans un second temps les voies de circulations pour les piétons et véhicules et dans un troisième temps les aménagements liés à l'eau.
Le réseau ferré est essentiel dans cette urbanisation afin d'avoir un commerce développe, la gare du Nord et la gare de Lyon sont les installations clefs des flux de populations. Afin que Paris devienne un lieu de rencontre des autres villes, la petite ceinture va relier ces différentes gares.
La gare du Nord a été édifiée en 1864 avec de nouveaux matériaux qui apparaissent ou se perfectionnent, dont le verre et l'acier (assemblage de plusieurs métaux : fer et carbone). C'est l'apogée de la révolution industrielle. La compagnie des Chemins de Fer du Nord commandera la première gare du Nord qui fut construite en 1846 puis démontée pour créer l'actuelle gare, plus grande. La gare de 1864 est l’œuvre de Jacques Hittorf, architecte de la ville de Paris ; la gare comprend huit voies (32 aujourd’hui) au lieu de deux dans l'ancienne. La charpente est en fer et les colonnes sont en fonte, deux matériaux particulièrement solides et résistants qui permettent de limiter l'encombrement au sol et de réduire les risques d'incendie. Une extrémité de la gare reste ouverte pour laisser les fumées s’échapper. Le toit de cette gare est une verrière, ce qui permet de laisser passer la lumière tandis que sa façade est en pierre, seul matériaux noble ; en effet l'architecture métallique n'est appréciée que pour son aspect fonctionnel. Cette façade est décorée de nombreuses statuts représentant les villes desservies par la gare.
La gare de Lyon est une autre grande gare parisienne édifiée sous le second empire. Elle a été de 1847 à 1855 une gare provisoire. Une autre gare sort de terre en 1855 grâce à François-Alexis Cendrier. Elle est placée à 6-8m du sol pour prévenir les crues. Lors de la commune de 1871, elle subira un incendie et sera aussitôt rénovée. Cette gare dessert toute la vallée du Rhône dont Marseille et Lyon. Une merveilleuse fresque représentant notamment Notre-Dame de la Garde décore l’intérieur de la gare. Lors de l'exposition universelle de 1900 à Paris, on lui ajoutera la façade actuelle et sa tour horloge haute de 67m qui est recouverte d'un dôme de zinc.
Fin 1851, quelques jours seulement après le coup d'état de Napoléon III, le gouvernement décide de construire une ligne circulaire autour de Paris afin de relier toutes les gares ; cette ligne longe la dernière enceinte fortifiée de la ville de Paris. Cette ligne va être mise en service progressivement de 1852 à 1854 et va prendre le nom de ceinture de Paris. Rapidement des gares de marchandises vont être construites le long de son trajet afin de permettre d’approvisionner la capitale. Ces voies vont être très vite aménagées pour devenir un service urbain de voyageurs, ce qui sera essentiel pour les différentes expositions universelles. Au fil du temps, la ligne se désaffectera face à la concurrence du métro.
Les voies ferrées étant incompatibles avec le centre parisien, Napoléon III modernise Paris en élargissant les voies de communication et en créant une ceinture de boulevard encerclant
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