La Commune De Paris

Introduction :

La Commune de Paris est le nom donné au mouvement révolutionnaire et au gouvernement insurrectionnel qui fut mis en place à Paris entre le 18 mars et le 28 mai 1871, après la guerre de 1870-1871 contre les Prussiens.

1. La fin d’une guerre

2. Le déclic de la rébellion

Les vainqueurs se voient accorder le droit de défiler le 1er mars 1871 à Paris, dans une capitale en deuil, devant des statues recouvertes d'un voile noir. Les Parisiens ruminent leur humiliation. Eux, qui ont défendu leur capitale contre les Prussiens, s’estiment trahis. Epuisés par quatre mois de siège, ils refusent l’armistice, considéré comme une capitulation de la nouvelle Assemblée à majorité monarchiste. Les mesures prises par celle-ci, que les républicains radicaux et les socialistes trouvent humiliantes, provoquent la révolte.

Cette nouvelle Assemblée est élue par les Français le 8 février 1871. Elle supprime alors la solde des gardes nationaux ainsi que le moratoire sur les loyers et les dettes. Ces derniers événements exaspèrent les Parisiens. La Garde nationale s'organise en une Fédération des bataillons avec pour mot d'ordre l'instauration de la République. Elle reçoit le soutien du Comité central des vingt arrondissements de Paris. L'Assemblée nationale, qui craint une rébellion, s'installe à Versailles le 10 mars et accepte les dures conditions imposées par le IIe Reich.

3. L’insurrection

Soutenus par la Garde Nationale, les Parisiens, exténués, s’insurgent le 18 mars 1871 en refusant de retirer leurs canons et en s’emparant de l’Hôtel de Ville. Ils élisent un Conseil général de la Commune de Paris, se présentant comme un contre-gouvernement rival de celui des "Versaillais". Son programme traduit la volonté d’une République démocratique et sociale.

Une guerre civile commence entre les « Communards », militants du parti de la Commune de Paris, et les « Versaillais », partisans du gouvernement d’Adolphe Thiers.

Le 10 mai 1871, la paix avec l’Allemagne est signée (traité de Francfort). La France perd l'Alsace et une partie de la Lorraine. Les députés royalistes, divisés, ne parviennent pas à restaurer la monarchie.

Par ailleurs, plusieurs villes de France s’insurgèrent contre le gouvernement, imitant la capitale (Lyon, Marseille, Toulouse, Limoges, etc.). Toutefois, les autorités locales parvinrent à mettre rapidement fin aux troubles.

4. L’épisode final

Du 21 au 28 mai 1871, se déroula la « semaine sanglante », durant laquelle les troupes versaillaises exécutèrent sommairement un grand nombre de communards. Louise Michel participa aux combats contre les Versaillais mais ne fut pas tuée. Le nombre de victimes s’élève au moins à 20 000. Beaucoup furent fusillés contre un mur du cimetière du Père Lachaise qui porte depuis cette époque le nom de mur des Fédérés. La Semaine

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