Le volume suspendu

En avril 1967, lors de son exposition personnelle à la galerie Denise René, Soto montre pour la première fois une « œuvre dans l’espace », inédite dans sa production. Il s’agit d’un ensemble de tiges d’aluminium qui, accrochées à une croix  suspendue au plafond, descendent jusqu’au sol et forment ce que l’artiste appelle alors un « Volume suspendu ».

, haute de plus de deux mètres et large d’un mètre, est installée au beau milieu de la galerie, incitant les visiteurs à la traverser. [pic 1]

Fait de tiges métalliques accrochées au plafond il est susceptible d’être touché par les spectateurs.

Pour Soto Le penetrable est important car il nous permet de passer d’une vibration purement optique au sentiment physique de la vibration chez le spectateur.

Il existe des dizaine de Penetrables dans le monde entier ou il a eu plusieurs commandes.

Ils ne sont pas tous pareils , fait en métal,plastique ou bien résine il change sa technique de fabrication.

Il y a un jeu de couleur très travaillé avec une couleur a l’extérieur qui n’est pas la même a l’intérieur, on pourrait dire que c’est deux œuvres en une finalement, un cube intérieur coloré et un Penetrable qui contient l’ensemble des tiges.

Le volume suspendu aussi a son importance il assure  la transition entre la série des Vibrations à fond striés et celle des Pénétrables proprement dite, en associant deux sortes de vibrations : d’une part, celles que l’on perçoit de l’extérieur, lorsque l’on observe les tiges qui vibrent devant le fond strié fixé au mur, d’autre part, celles que l’on découvre quand on pénètre soi-même à l’intérieur et que l’on devient partie prenante de l’ensemble.

En effet nous pouvons donc parler d'installation, puisque les divers éléments de l’œuvre constitues un environnement qui sollicite une participation plus active du spectateur et où il s'appropriera l’œuvre par ces sens, mais aussi par la capacité à créer du sens dans ce qu'il voit. De plus l'installation de Soto est in situ, car c'est un travail réalisé avec et dans un espace.  l'artiste a voulu donner une occupation visuelle du spectateur, c'est à dire une modulation espace-temps et en refusant l'idée de vide, en créant des espace fluides à circulation libre. Ainsi le spectateur entrera dans dans l’œuvre, comme s'il la visitait de l'intérieur, on considère cela comme un environnement. Comme le dit l'artiste : « on est dedans et on est pas en face,il n'y a plus de spectateurs, il n'y a plus que des participants ». Le spectateur devient donc un participant et pénétrera, c'est à dire s'introduira à l'intérieur de l’œuvre.

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