Le festival des jardins de Chaumond -
Mémoire : Le festival des jardins de Chaumond -. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charlie6 • 12 Avril 2012 • 3 447 Mots (14 Pages) • 1 401 Vues
Le festival des jardins de Chaumond a été créé en 1992 par Jean Paul Pigat, ce n’est qu’en 2008 qu’il est véritablement raccordé au château, l’ensemble des expositions du château et des jardins formant un « centre d’art et de nature ». Le festival se déroule sur une période d’environ sept mois, du 22 avril au 16 octobre. Les artistes ne sont pas les seuls à pouvoir participer au concours, toute personne est autorisé à participer. Les candidats transmettent alors un plan au jury de sélection, en rapport au thème correspondant à chaque année. Apres la sélection, entre vingt et trente jardins sont réalisé par les sélectionnés. Chaque personne ou groupe se voit attribué un espace pour créer son jardin, la taille, l’exposition et la pente son indépendant de la volonté des concepteurs. Chacun dispose d’un budget maximum de 11000euros pour réaliser son jardin, si cette somme est dépassée c’est alors aux participants de régler la différence. Cette année, le thème du festival des jardins était « les jardins d’avenir, ou l’art de la biodiversité heureuse ».
Le premier jardin a pour nom sculptillonage, il a été réalisé par Julhiet-Detroyat et Parque ; architecte et paysagiste. Le titre renvoie d’une part à la sculpture, la deuxième partie du mot, « illonage », donne une impression de légerté et crée le contraste avec le thème de la sculpture, cela rappelle le mot « papillonage » etc.
On entra dans un univers assez enfantin, qui rappelle certain décors de dessins animés. On voit, mélé aux véritables fleurs, de grandes « fleurs sculptures », faites avec du grillage de couleure . On remarque rapidement un véritable jeu dans les couleurs des fleurs et des « fleurs sculptures ».
En effet, sur une première partie les vraies fleurs sont de couleur violette et les fausses de couleur jaune, dans la seconde partie cela est inversé. Nous sommes véritablement berçé dans ce bain de couleurs chaudes, jaunes et violet, qui compose la casi-totalité du jardin. Ces couleurs sont les plus vues, les mieux perçues par les insectes. A certains endroits on peut voir de fausses coccinelles rouge, révélant cet intérêt pour la vie qui se développe dans les fleurs et la nature. Dans ce jardin il y a une dimension autre que le simple intêret picturale, et qui répond au thème du festival du jardin d’avenir et de la biodiversité heureuse. Effectivement ces sculptures ont une fonction d’aide aux oiseaux, dans certaines d’entre elles se trouvent des morceaux de laine, ayant pour but d’aider les oiseaux à créer leur nid. Dans d’autres fleurs se trouvent des graines et des boules de graisse. Ce jardin a alors pour but l’aide à certains animaux, la facilitation de leur vie dans la nature.
Au centre du jardin se trouvent trois champignons, de différents tailles, qui semblent contenir du bois en morceau. En vérité ces trois sculptures ont pour fonction d’être des réserve pour aider la création de compost. Ainsi ce jardin a une dimension environnementale d’autant plus importante, avec l’idée de prouver aux visiteurs que les déchets du jardin représentent « l’or du jardin », qu’ils sont favorable à son développement et à celui d’une vie animale plus riche. Dans ce jardin sont mis en valeur et totalement assemblés les métiers des deux participants, la sculpture est très présent, la sensibilité esthétique et environnementale du paysagiste elle aussi est révélée.
Le jardin suivant est le jardin tu me manque, réalisé par deux participants espagnols, Vélate et Cuna.
A l’entrée de ce jardin on voit une passerelle couverte sur laquelle se trouvent des plantes, des escaliers, séparent en deux ce qui semble être une marre, riche en plantes aquatiques. Au fond on peut voir un miroir, après avoir passé cette sorte d’estrade et avoir monté puis dessendu les escaliers, comme dans une sorte de parcours que l’on entreprend pour atteindre le miroir.
Effectivement nous sommes attirés par ce miroir, sa fonction est en fait de révéler le narsicisme de l’Homme, qui est attiré vers le fond du jardin, vers son propre reflet. La première chose que l’on entreprend est donc de se rendre jusqu’au miroir, une foi cela fait le spectateur découvre véritablement le jardin, à partir du fond, et finalement la nature parvient à capter notre regard après toute cette entreprise. Ce jardin est intéressant d’un point de vue écologique, en effet, toute la partie centrale est réalisée avec des matériaux de récupération tel que des palettes de bois. En ce qui concerne la qualité de la végétation, le jardin est assez inégalement fourni, mais on compte néanmoins un certain nombre de plantes, dans le bassin se trouvent des carpes. Ce jardin est aussi interactif, à l’entrée on remarque un vélo, lorsque l’on active les pédales des jets d’eau jaillissent du bassin de la partie droite. Le spectateur est alors mélé à la vie du jardin et a l’impression que son action est nessessaire à une certaine esthétique. Il ajoute en quelque sorte la « touche finale ».
Le jardin la nature des choses est réalisé par trois scénographes français. A l’entrée, nous avons une vue sur un lit, de chaque cotes duquel sont disposés deux tables de nuits, sur un sol de cailloux blancs. Derrière cela on voit une végétation qui semble de plus en plus dense a mesure que l’on avance.
En s’approchant on constate qu’une mousse verte envahie partiellement le lit. Les spectateurs suivent le sentier qui démarre sur la droite et s’enfonce dans la végétation. Lorsque l’on avance on découvre progressivement différentes pièce d’une maison, d’abord nous avions la chambre, ensuite on arrive à la cuisine, envahit de végétation, mais en rapport avec la pièce, dans la cuisine se trouve par exemple des plantes du potager.
Après avoir passé la cuisine on remarque que le sol change, au début il était fait de gravier blanc, ensuite il s’agit de copeaux de bois mélés de terre, comme si la nature avait alors un peu plus d’emprise sur le lieu.
Ensuite on arrive dans la salle de bain, envahie de plantes qui paraissent être des plantes aquatiques. Dans ce jardin on remarque deux parties nettement définies, l’entrée, plus domestiquée par l’Homme, la chambre à coucher donne un aspect relativement fidèle à la représentation classique de celle-ci dans une maison. L’Homme, comme dans son habitat prend le contrôle de la nature, bien qu’on remarque que la nature semble avoir l’envie de reprendre ses droits,
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