Analyse comparative de la légèreté ( de Gilles Lipovetsky) : Hôtel Van Eetvelde de Victor Horta / Michael Hayden
Commentaire d'oeuvre : Analyse comparative de la légèreté ( de Gilles Lipovetsky) : Hôtel Van Eetvelde de Victor Horta / Michael Hayden. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elolouge • 31 Mars 2022 • Commentaire d'oeuvre • 1 422 Mots (6 Pages) • 629 Vues
DNMADE
10/11/2021
CULTURE DES ARTS ET DU DESIGN
TD1: Analyse comparative "La légèreté"
L’analyse comparative que nous allons étudier est composé de trois oeuvres issues d’artistes et d’époques différents. La première oeuvre mais aussi la plus ancienne correspond à la remarquable coupole à vitraux colorés qui coiffe le jardin intérieur de l’hôtel Van Eetvelde réalisé par Victor Horta en 1895 à Bruxelles. La deuxième est une installation lumineuse de l’artiste Michael Hayden pour l’aéroport de Chicago. Son installation Sky’s the limit crée en 1987 est un assemblage de néons de couleurs où l’intensité lumineuse varie selon l’heure de la journée dans un tunnel souterrain. Enfin le dernier document est un extrait du livre De la légèreté de Gilles Lipovetsky paru en 2015. Cet extrait parle du bouleversement social et culturel qu’a crée la quête de légèreté. La légèreté est le maitre mot de l’art nouveau et fait référence au caractère d’un objet peu pesant, de faible densité. Cependant la légèreté peut aussi sous une forme plus poétique démontrer une aisance dans les mouvements. De ce fait nous allons voir: en quoi ces créations révèlent- elles l’intérêt que portent chacune de ces époques à la notion de légèreté? Ce questionnement veut mettre en évidence la place importante que prend le désir de vouloir de la légèreté dans tout ce qui nous entoure. Pour démontrer l’importance de la légèreté nous verrons dans un premier temps nous verrons l’influence de la nature, l’importance de la lumière et enfin nous étudierons la recherche de nouvelles matières et technologies.
Les deux oeuvres architecturale sont immersives, la structure devient le décor et intègre parfaitement les personnes présentes dans la pièce à l’univers donner par ces architectes, et « les normes du léger triomphent à tous les étages ».
Tout d’abord, nous pouvons remarquer que la légèreté se montre à travers l’inspiration végétale. Malgré les deux époques différentes de oeuvres toutes les deux sont construite grâce à une structure de formes courbes. La sinuosité est l’élément principal qui relie ces deux oeuvres.
Dans l’hôtel Van Eetvelde la totalité des éléments s’inspirent de la nature qui est un symbole de légèreté. Les colonnes qui soutiennent la coupole ressemblent à des arbres qui sortent de terre. Ces colonnes peuvent faire référence aux colonnes corinthiennes avec leur chapiteaux composés de formes en mouvements ou même aux bouches du métro de Paris. Dans cette grande structure on retrouve de nombreuses courbes avec beaucoup de lignes sinueuses allant du sol au plafond. La grande hauteur sous-plafond et les vitraux donnent l’impression d’une grande ouverture comme si l’on se trouvait en pleine nature. Ces éléments sont très intéressants car ils permettent de créer une ambiance nature pour un jardin d’intérieur et permet de créer une évasion en pleine ville. La hauteur et les voûtes font références à l’architecture des églises romanes. Les couleurs elles aussi sont le reflet des éléments naturels comme une saison automnale avec une dominante de jaune-orangé et de vert.
Dans l’installation « Sky’s the limit » la sinuosité est dominante. On retrouve plusieurs éléments en mouvements avec des murs en reliefs ondulés, les fils de néons en courbe et des panneaux
déposés suivant un mouvement sinueux. C’est formes rappellent des vagues et viennent apporter la légèreté que l’on peut ressentir lorsqu’on se retrouve dans l’eau avec une impression de flottage « passion de l’aérien et de la ligne ». Cette installation permet de s’opposer au tunnel souterrain étriqué dans lequel il se trouve et permet aux gens claustrophobes de se sentir bien dans cet aéroport.
Ensuite la lumière est toute aussi importante pour apporter de la légèreté à ces espaces. Dans l’hôtel Van Eetvelde, on retrouve un très grand nombres de vitraux et d’ouvertures pour laisser rentrer la lumière un maximum afin de mettre en avant la lumière naturelle et donc apporter le coté léger que l’on peut ressentir lorsqu’on se retrouve en pleine nature. La lumière est réellement traversante en allant d’un coté à l’autre et même jusqu’au plafond avec la présence de cette grande coupole composés de vitraux avec des ornement floraux qui créent un réel puit de lumière. Cette coupole peut faire référence à la coupole des Galeries Layettes de Paris.
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