Rapide analyse de Captain Fantastic

Captain Fantastic

        Captain Fantastic, comédie dramatique réalisée par Matt Ross et sortie en 2016 est un film aux multiples questionnements philosophiques et politiques. Il narre l'histoire d'une famille, vivant en autarcie dans une forêt américaine, suivant le système de vie énoncé par Platon dans la République, un système de vie communautaire dans lequel le savoir sous toutes ses formes est hautement prescris. A la suite du décés de la mort des 6 enfants, la famille se voit en obligation de se rendre en ville, se confrontant alors à la réalité de la société d'alors, et remettant en question leur éducation, leurs connaissances ainsi que le système américain présenté dans le film.

Ce film semble mettre en avant les notions de la société et de l'Etat, ainsi que de la morale, et plus précisemment du devoir, du bonheur et de la liberté, sous-notions de la morale.

Au cours du film, Matt Ross semble présenter l'idée d'une éducation et d'une vie parfaite, à travers les critiques des 2 extrêmes présentés: celui des protagonistes principaux, vivant dans la forêt, sans technologie, mais dont l'éducation semble très importante, de part leur culture physique comme mentale et celui de la famille de la mère décédée, qui est l'archétype même d'une famille américaine lambda, avec 2 enfants peut intéressés par leurs études, y préférant leurs jeux vidéos et autres dérivés d'internet, les laissant donc trop occupés pour une quelconque activité autre.

Pour ce faire, il montre la culture nettement supérieure des enfants ayant vécus en autarcie, ainsi que leur liberté de pensée, leur permettant de se faire leur propre avis sur tout, et la vérité à laquelle il les expose tout le long de leur vie, n'essayant pas de les sur-protéger sur les faits les plus cruels ou cartésiens.

Il confronte ces points avec la famille plus "normale", opposant les deix éducations, puis critiquant certains point de la société que réfute leur famille, comme la srurconsomation, la surmédicamentalisation, la sur-protection...etc.

Il nuancera ensuite son propos en montrant les limites des 2 éducations, des 2 types de vie, puis montrera aux spectateurs son utopie d'une éducation et d'une vie "parfaite.

        Ainsi, Matt Ross présente premièrement la famille vivant en autarcie. Leur savoir dénote hautement de celui des autres jeunes rencontrés sur leur chemin vers la ville. En effet, si chacun on une culture littéraire et un savoir pointu dans de nombreux domaines (tels que la médecine pour le plus jeune des enfants qui est capable d'établir de vrais diagnostiques de pathologies pouvant survenir à la suite de chutes, ou en politique et histoire comme l'aîné qui est tout à fait capable de comprendre le moindre fait de ces systèmes... etc), leur champ de pensée est purement impressionant. L'exemple le plus explicite reste quand le père demande à son cadet d'expliquer un procés. Celui-ci va le réciter, puis, à la demande de son père l'analyser et en donner son avis, comme peu de personnes peuvent le faire.

Tout ses enfants sont également nourris à la philosophie, suivant une thèse du père: "les philosophes rois", qui explique que penser et avoir les outils pour permet de surpasser les obstacles et de réussir.

Le père expose aussi la réalité à ses enfants, la vérité vraie, comme à la mort de leur mère, ou à l'explication de la séxualité au cadet. Chacun d'entre eux sait alors les circonstances de sa mort...etc. Il faut cependant nuancer: le père protège quand même ses enfants en leur permettant d'exprimer leurs émotions, leur pensée..., notamment dans des circonstances particulières, comme quand une de ses filles lit "Lolita" de Vladimir Nabokov, un grand roman classique comportant une part de pédophilie et d'inceste. L'expression des pensées de sa fille semble lui permettre de juger de sa bonne compréhension des choses.

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