Sons de concentration
Fiche : Sons de concentration. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aurelielaroche • 16 Novembre 2017 • Fiche • 1 529 Mots (7 Pages) • 658 Vues
Tout au long de la session, nous avons pu en apprendre d’avantage sur l’importance de la langue française au Québec et des nombreuses réalités qui opposent la langue anglaise à la première du Québec. Je me suis donc grandement intéressé au sujet et souhaitait en apprendre d’avantage sur les enjeux et les conflits qui existent entre ces deux merveilleuses langue depuis maintenant plusieurs siècles. La période de la Nouvelle-France fût une des périodes les plus marquantes de l’histoire du Québec. Jacques Cartier fut le premier à explorer le territoire. Depuis l’implantation de la croix à Gaspé en 1534, bien des choses se sont passés. Après la guerre de sept ans, l’État passe aux mains des britanniques et devient la province of Quebec. Quelques temps après on impose la proclamation royale qui a pour but d’assimiler les Canadiens-français. On introduit les lois civiles et criminelles en anglais plutôt qu’en français. Depuis ce temps, la langue anglaise ne cesse de prendre de l’ampleur sur le territoire et devient ainsi la deuxième langue la plus employé de la province.
Plusieurs considérons ceci comme une grande chance, une opportunité et un avantage à la société Québécoise d’aujourd’hui mais d’autre voient cela comme une menace à la préservation de la langue pour laquelle leurs ancêtres se sont battues pendant si longtemps. Le phénomène de la place de la langue anglaise au Québec entraine de nombreux débats depuis plusieurs décennies. À savoir quelle importance prend l’anglais dans la vie des Québécois aujourd’hui et à quel niveau se situe le Québec par rapport au reste du Canada anglais. Prenons Montréal pour exemple; ville multiculturelle aux couleurs vives et aux multiples opportunités, est la deuxième ville la plus peuplée du Canada. En effet, selon les données publiées par Statistique Canada, il y aurait plus de 4 millions d’habitants dans la métropole de Montréal.[1] Sur ce nombre, on compte environ 12,5% qui ont l’anglais comme langue première et environ 64,5% qui eux ont le français[2]. Depuis l’imposition de la loi 101, l’influence de l’anglais sur la société est de plus en plus forte. Proposé pour la première fois par Dr Camille Laurin et imposé à l’assemblée nationale du Québec le 26 aout 1977 par le gouvernement de René Levesque, la loi 101 vise à protéger les droits linguistiques des citoyens Québécois qui impose comme langue première le français. Si on prend comme exemple les statistiques qui démontre que l’anglais est en constate croissance sur le marché du travail. En effet, l’article 109 de l’entente signée entre le Grand conseil des cris et le gouvernement du Québec va en l’encontre de la loi sur la charte de la langue française lorsqu’il stipule que : Le Gouvernement régional peut utiliser soit le français soit l'anglais dans ses communications internes et comme langue de travail. Cependant, les faits sont simples, une personne unilingue aura toujours plus de difficulté à se trouver un emploi qu’une personne bilingue. Pourquoi est-ce ainsi ? Car il est plus facile pour la personne qui parle deux langues de comprendre et de bien répondre aux demandes et aux services des gens qu’elle doit côtoyer à tous les jours. Selon ironise David, employé au ministère depuis six ans : «Les journées se déroulent presque toutes en anglais au travail. Mais le plus désolant, c’est que ce sont les francophones qui s’asservissent eux-mêmes.» [3]Savoir maîtriser le français et l’anglais est une des exigences requises afin de travailler au sein d’une telle équipe. Cela veut donc dire que ses collègues ont la capacité de travailler en français mais puisqu’ils sont pour la majorité Canadiens-anglais, c’est donc eux qui l’apportent sur le lot. Ce même phénomène existe dans plusieurs autres domaines de travail. Prenons par exemple le centre-ville de Montréal, cartiers habités pour la plupart par des anglophones et visité par de nombreux touristes venus des quatre coins du monde, c’est une région de la métropole ou l’anglais est le plus présent. En effet, c’est lorsqu’on se promène sur la rue Sainte-Catherine qu’on en remarque d’avantage les impacts du phénomène. Lorsqu’on entre dans une boutique par exemple, le vendeur a généralement tendance à nous accueillir en anglais plutôt quand français par simple habitude. Cependant, on constate que la loi 101 n’est pas respectée dans ce genre de situation. Selon une étude réalisée par l’équipe du Journal de Montréal, sur une quinzaine de boutiques, six commerces auraient accueillis les journalistes en anglais et auraient par la suite finie leur service en français.[4] Selon Jean-Paul Perrault, président d’Impératif Français, organisme voué à la promotion de la langue française : «On a un gouvernement complice de l’anglicisation, qui n’adopte pas de politique précise et qui n’exige pas à l’Office québécois de la langue française d’intervenir lorsqu’il y a des commerces qui contreviennent aux règles». Considérant que la langue française soit aujourd’hui la seule et unique langue officielle du Québec, il est énorme de concevoir que l’anglais soit utilisée en premier dans certain cartier de la métropole. Dans cette façon de faire s’installe des barrières linguistiques. En effet, les francophones craignent les anglophones et de leur côté, les anglophones craignent les francophones.
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