How I met your mother
Analyse sectorielle : How I met your mother. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valérie Couture • 14 Novembre 2020 • Analyse sectorielle • 5 444 Mots (22 Pages) • 482 Vues
Introduction
How I met your mother est une série télévisée crée par Carter Bays et Craig Thomas dont le premier épisode a été mis en ondes au Canada et aux États-Unis le 19 septembre 2005 sur CBS et E!. Dans cette série, nous suivons l’histoire d’un groupe de jeunes adultes dont le personnage principal est Ted Mosby, un architecte à la recherche constante de son âme sœur dans la grande ville de New York et c’est ce qui fait le synopsis de l’histoire. La série consacre également beaucoup d’importance à la vie des autres amis du groupe de Ted comme Marshall, son colocataire et étudiant en droits à l’université, Lily, la fiancée de Marshall, Barney, ainsi que Robin. Cette série qui met en lumière la vie de jeunes adultes essaie de rejoindre ses téléspectateurs en mettant en scènes les éléments majeurs de la vie sous forme humoristique, c’est en autre pour cette raison que cette série a eu tant de succès et de popularité auprès du public. Étant donné que cette série télévisée met en évidence les interactions entre les personnages principaux et leurs émotions, il est facile de noter plusieurs concepts communicationnels et c’est entre autres pour cette raison que nous avons décidé de choisir cette émission comme sujet de notre analyse. Les éléments qui seront abordés dans ce texte concernent sur les stéréotypes, l’influence sociale, la dissonance cognitive, l’attribution et l’interprétation. Des séquences de chacune de ces notions seront analysées plus en profondeur en faisant des références à partir des théories apprises au cours de la session durant le cours Fondements des théories de la communication.
1.Les stéréotypes
« Un stéréotype est une croyance partagée concernant des caractéristiques personnelles d’un groupe de personne ». Ceux-ci amènent souvent à faire une généralisation erronée d’un groupe d’individu qui partage des caractéristiques communes. Lorsqu’un groupe émet un stéréotype (endogroupe) sur un autre groupe (exogroupe), celui-ci oublie couramment les caractéristiques individuelles des membres stéréotypés. Ils deviennent donc tous pareils, ce qui renforce le stéréotype. De plus, l’endogroupe se compare à ces derniers ce qui leur permet de se sentir supérieurs à eux. En affirmant que les membres de l’exogroupe sont tous pareils, ils affirment également que les membres de leur propre groupe sont tous différents. Bien que souvent erronés, les stéréotypes sont inévitables dans notre société. Ils sont souvent associés à de petits groupes moins connus puisqu’on a tendance à les considérer comme homogènes. Moins un groupe est connu, moins nous avons des caractéristiques pour le différencier des autres. Un stéréotype perdure dans le temps puisqu’on le nourrit en faisant, en quelque sorte, un biais de contenu, c’est-à-dire que nous portons attention qu’aux éléments qui corroborent nos dires en oubliant, volontairement ou non, ceux qui réfuteraient notre pensée. De ce fait, on renforce l’idée même du stéréotype, ne laissant aucune chance à l’exogroupe de s’en défaire. Puisqu’il perdure dans le temps et qu’il se répète facilement d’une personne à une autre, le stéréotype devient généralement ce que l’on appelle un cliché et presque un sens commun. Cela devient une connaissance générale qui est utilisée à plusieurs escients, comme les blagues, les jugements hâtifs ou encore les médias et les films.
C’est entre autres le cas dans l’émission que nous avons choisie intitulée How I met your mother. Dans l’épisode cinq de la saison cinq, les stéréotypes sur les canadiens sont très nombreux. En fait, le personnage de Robin est une canadienne qui habite et travaille maintenant aux États-Unis et qui doit prendre la décision de devenir américaine. Puisqu’elle est une minorité dans son groupe, constitué de quatre autres personnes toutes de nationalités américaines, il est facile pour les autres membres de démontrer ces croyances. En effet, elle se distingue des autres par sa nationalité canadienne et les caractéristiques exagérées qui sont attribuées aux personnages qui ne font qu’amplifier le stéréotype sur les canadiens. L’épisode commence par un étalage d’évidences de l’appartenance du personnage au groupe stéréotypé. Les autres personnages exposent plusieurs faits reliés à Robin qui selon eux décrivent l’entièreté des canadiens. Par exemple, le fait qu’elle ne s’habille pas convenablement pour aller patiner ou qu’elle a des expressions que les autres personnes du groupe ne comprennent pas est typiquement canadiens selon eux. Tous les traits généralisés qu’ils donnent aux canadiens sont évidemment exagérés pour le divertissement. Lorsqu’ils vont au Canada, Barney et Robin se retrouvent dans un Tim Horton, à boire un café, entouré de gens vêtus d’une chemise carreautée ou d’un chandail de hockey. Comme dit plus haut, puisque les membres majoritaires du groupe se représentent mentalement les canadiens d’une certaine façon, ils se font croire qu’ils sont meilleurs qu’eux. Par exemple, lorsque Barney dit : « Ils parlent français aussi? Mon dieu cet endroit est un fouillis! » ou encore « Pauvre toi, tu as dû grandir au Canada avec les États-Unis juste à côté! ». Barney insinue donc par ses propos que les américains sont meilleurs que les canadiens. On peut donc dire que le groupe fait de l’hétérostéréotyope, donc un stéréotype à propos d’un groupe auquel ils n’appartiennent pas. Par contre, lorsque Robin dit qu’elle est sortie avec un garçon tout l’été, donc une semaine et demie parce que l’été au Canada n’est que la dernière semaine de juillet , elle fait de l’autostéréotype. On peut croire que puisque le personnage de Robin est en minorité dans le groupe depuis plusieurs années, elle fait de l’auto stigmatisation, donc elle fait des stéréotypes négatifs sur son propre groupe.
En somme, les stéréotypes sur les canadiens sont exposés et même exagérés dans cet épisode à des fins de divertissement. Puisque cela se produit dans une émission américaine au large public, on peut supposer que cela ne fait que nourrir les croyances portées aux canadiens. Ils sont faciles à comprendre et à relater ce qui les rend encore plus difficiles à démentir.
2. L’influence sociale
En société, l’être humain communique et échange avec autrui sur une base régulière. Ces échanges ne sont pas que des transactions d’information seulement, les personnes et les groupes qui font partie de l’orchestre communicationnel peuvent influencer ou être influencé par les autres. Cette force invisible est appelée Influence sociale
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