Le Street Art à travers Ernest Pignon-Ernest
Fiche : Le Street Art à travers Ernest Pignon-Ernest. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wllw • 15 Novembre 2020 • Fiche • 3 122 Mots (13 Pages) • 597 Vues
Le Street Art à travers Ernest Pignon-Ernest.
Tout commença avec la révolution industrielle qui eu lieu au 19ème siècle. Cela à amené de
nouvelles techniques et connaissances, dont la photographie, qui ont remis en cause la façon de
considérer les images.
A partir des années 1960, l’art s’est rapproché de la vie et du public, et occupe l’espace réel. On
trouve de nouvelles manières de concevoir les œuvres qui sont réalisées en fonction du lieu dans
lequel elles sont vues (in situ).
Ces créations sont temporaires, éphémères; on ne peut en conserver que les traces à travers des
photographies ou des vidéos (d’où l’importance des progrès industriels).
Ernest Pignon-Ernest est un plasticien
engagé né le 23 février 1942, à Nice. Il est
considéré comme l'un des pionnier, un des
précurseur de l'art urbain, plus communément
appeler le street art.
Fils d'une coiffeuse et d'un employé des
abattoirs, celui-ci doit gagné sa vie très jeune,
dès l'age de 15ans. Il travaille pour des
architectes et étudie l'art de la peinture et du
dessin.
C'est en 1965, qu'Ernest s'installe dans
un ancien café qu'il transforma en son propre
atelier, il créa ses premiers pochoirs la même
année.
En 1966, il apposa ses premiers pochoirs, sur
le plateau d'Albion, (Vaucluse) en réaction à la force
de frappe nucléaire française.
Dans le début des années 1970, il commence à
créer des images éphémères sur les murs des
grandes villes, qui font écho à des événements
qui s'y sont déroulés.
Il est un des initiateurs, avec Daniel Buren et
Gérard Zlotykamien, de l'art urbain en France.
Sensible aux injustices, il traite des thèmes comme
l’avortement (Tours, Nice, Paris, 1975), les
expulsés (Paris, 1979), le sida (Soweto, 2002).
Il vit et travaille à Paris et à Ivry, où il a son atelier.
Ernest Pignon Ernest n’est pas à proprement dit un street artiste. En effet l’ensemble de ces
œuvres ne répond pas forcément au critères du courant du Street Art. Néanmoins il fut parmi les
premiers à mettre ses œuvres en situation, dans la rue. «Les expulsés» font partie du courant
artistique du Street Art.
Un art urbain, ou Street Art, est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les
formes d’intervention artistique réalisées dans la rue, ou dans des espaces publics et à l’initiative de
l’artiste lui-même. Il ne passe pas par le biais d’une institution pour intervenir plastiquement.
L’art urbain s’épanouit principalement en France depuis mai 1968 mais, le mouvement est
«officialisé » au début des années 1980.
Les techniques sont variées (graffiti, pochoirs, projection vidéo, affiches, installation, origamis,
tricot, scellement d’objets, mosaïques, stickers…).
La technique d'Ernest Pignon-Ernest reste simple, bien qu'il ai travaillé pour des architectes
et, à travaillé son dessin et sa peinture, son art reste son engagement, il dialogue avec les lieux,
prend leurs histoires et la met en œuvre de façon in-situ.
Ernest Pignon-Ernest est beaucoup préoccupé par les injustices et les problèmes humains, sa
conscience le mène vers le lieu témoin où il choisit d’y travailler.
Il arpente les rues, les regardes et les observes très attentivement. Il mène une étude approfondie sur
son histoire, ses mythologies, sa politique, et ses habitants, pour finir par y intervenir avec un
élément de fiction.
Il prend des notes, des croquis et des photos, il recherche même des photos archivées et il
choisit le mur sur lequel il va apposer son œuvre. Tout
ça constitue la matière première de son travail
artistique in situ, des murs parmi des murs.
La forme in situ est laquelle exige les dessins d’Ernest
afin de donner un sens à son intervention car son travail
ne peut avoir sens et existence que lorsqu’il est installé
dans le lieu pour lequel est conçu.
Son travail est réalisé sur un papier journal récupéré en employant la technique du pochoir, fusain,
pierre noire, brou de noix et encre, puis ensuite apposer au mur en épousant chaque irrégularités.
L'artiste ce confond avec ses œuvres,
d'autant plus quand elles touches sa propre
histoire, comme son œuvre «Les expulsés».
En effet en sachant que celui-ci fut
abandonné très jeune, Ernest met tout ses
sentiments et ses émotions
...