STREET ART

1. Période et contexte historique / socio-culturel / économique dans lequel est né ce courant artistique.

Le fait d’intervenir dans les rues remonte aux temps anciens, à Pompéi, de nombreuses illustrations sur pierre ont été retrouvées, ainsi qu’à l’Agora d’Athènes et dans la Vallée des rois en Égypte, mais le terme « Street Art » est récent.

C'est tout d’abord, à Philadelphie en Pensylvannie qu'apparaissent les premiers « writers », sous les pseudonymes de Cornbread et Cool Earl.

C’est en apposant leurs signatures diverses (tags) à l’aide de bombes aérosols ou d‘autres outils, dans les années 1960 - 1970 que le mouvement est réellement né, et qu’il s’est développé dans le monde entier. De là est né le graffiti, avec de grands lettrages.

Par la suite, d’autres formes de représentations sont nées, ce qui prouve que le Street Art est vivant, il se renouvelle en s’appropriant de nouveaux territoires (lieux publics pas encore « expérimenté ») tout en inventant de nouvelles pratiques artistiques.

2. Quelles sont les caractéristiques du courant ? À quels éléments le reconnaît-on ?

Permettre que l'art soit accessible à tous c’est le pari du Street Art qui veut communiquer avec le plus grand nombre dans les villes et les cités là où les gens vivent.

Le Street Art regroupe toutes les formes d'art réalisé dans la rue ou dans les endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la mosaïque, la projection vidéo, les installations de lumière, la danse, certaines formes de théâtre, le happening (flash mob ou autres sortes d‘actes du même genre), le rap...

Ces différentes formes artistiques sont des arts urbains, donc éphémères.

En général, ce qui distingue cet art de l’art officiel c’est que les membres de ce mouvement ne demandent pas d’autorisation lorsqu’ils s’approprient un espace. Pour eux, c’est un territoire vierge où ils trouvent de l’inspiration pour créer. Cette énergie créatrice parcourt le monde entier.

3. Que recherchent les artistes qui font partie du courant ? Que cherchent-ils à faire passer comme message, comme émotion ?

En effet, ces inscriptions murales étaient présentes dans le monde entier et parfois prenaient une valeur historique significative, transmettant des messages politiques, sur le mur de Berlin par exemple, de nombreux graffitis ont été réalisés, cherchant à faire comprendre cet « emprisonnement », cette non-liberté face à ce mur. En Israel aussi, sur le mur séparant l‘Israel de la Palestine on peut y voir des trous dessinés, ces représentations donnent l’effet d’un espoir de casser se mur, d‘enfin s‘en séparer et d‘être libre. Elles peuvent aussi transmettre des messages religieux ou personnels. Ils cherchent à attirer l’attention des passants, des habitants, en dénonçant la vie, les côtés positifs autant que les négatifs.

4. Pourquoi avoir appelé ce courant par ce nom ?

Le nom de ce courant n’a pas été cherché bien loin, puisque traduit

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