Courbet et la provocation à travers la peinture, ses engagements au XIXème siècle.
Cours : Courbet et la provocation à travers la peinture, ses engagements au XIXème siècle.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ebphrt • 6 Janvier 2019 • Cours • 2 287 Mots (10 Pages) • 961 Vues
Sujet : Courbet et la provocation à travers la peinture, ses engagements au XIXème siècle.
A 1- biographie
2- parcours de son oeuvre
B 3- impacts politiques de quelques oeuvres
4- l’origine du monde une des oeuvres les plus provocatrices de l’histoire de l’art
5- Politique, Commune de Paris, colonne de vendôme, prison, natures mortes
Présentation de l’expo
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Gustave Courbet est né en 1819 à Ornans en Franche-Comté en France et mort en 1877 en Suisse. C’est un peintre et sculpteur français, principalement reconnu pour le réalisme de ses oeuvres et ses attitudes provocatrices.
Gustave Courbet provient d'un milieu aisé. Son père est comptable et possède des terres.
Dès l’adolescence, il est sensibilisé à la peinture par un de ses professeur à Ornans. Il étudie le dessin dans sa ville natale avant d'intégrer l'Ecole des Beaux-Arts de Besançon.
Au long de sa vie, Courbet témoignera de l'affection qu'il porte aux siens à travers son œuvre. Il les représentait parfois au milieu d’une foule de personnages au sein de ses grandes compositions. Le même attachement le relie à sa région natale qui sert de décor pour un grand nombre de ses tableaux. « pour peindre un pays il faut le connaître. Moi, je connais mon pays, je le peins. Ces sous-bois, c’est chez nous ; cette rivière, c’est la Loue ; allez-y voir, et vous verrez mon tableau »
Vers 20 ans, à Paris, il s’inscrit à la faculté de droit. Il abandonne finalement cette voie et se consacre totalement à la peinture dès 1840. En 1845 il se lie d’amitié avec Champfleury (écrivain réaliste français).
Il voyage en Hollande et en Angleterre.
Au lendemain de sa rencontre avec Prud’hon (peintre et dessinateur préromantique français), il se fait le défenseur du réalisme. Ses toiles représentent dès lors des situations contemporaines avec le plus de sincérité possible.
Les critiques sont choqués par ses productions. Nous verrons plus tard (dans l’exposé) les détails de cette confrontation. Son Atelier du peintre est rejeté de l'Exposition universelle (1855), ce qui le décide à exposer ses oeuvres individuellement. Courbet construit son propre pavillon, pour y exposer ses toiles.
Il fut alors considéré comme le maître du Réalisme en peinture. Ses idées socialistes lui font refuser la légion d’honneur que lui propose Napoléon III en 1870.
Par la suite, il préside les Beaux-Arts et prend part au mouvement de la Commune. Accusé d'avoir contribué au démontage de la colonne de Vendôme, il est contraint de rembourser les frais de réparation. Il décide ensuite de s'exiler en Suisse.
3 ans avant sa mort, en 1874 la première exposition impressioniste a lieu avec Cézanne, Degas, Monet, B.morisot, Pissaro, Sisley et Renoir. Courbet n’a pas pu être présent à cet évènement mais nous verrons bientôt qu’il était l’un des premiers artistes à ouvrir une porte à l’impressionnisme.
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Gustave Courbet est connu notamment pour ses représentations réaliste : il peint ce qu’il voit et tel qu’il le voit.
Les autoportraits occupent une place centrale parmi les oeuvres de jeunesse de Gustave Courbet. Il montre, son corps tel qu'il est vécu de l'intérieur
Le désespéré (1843-1845)
Courbet adopte un format paysage (horizontale) alors que traditionnellement les portraits utilisent le format portrait (vertical).
Le désespéré est probablement le tableau le plus singulier et le plus mystérieux de la série des autoportraits de jeunesse de Gustave Courbet
Un autre autoportrait très connu est L’homme blessé (1844-1854). Ce tableau est en fait un autoportrait de gustave Courbet. Trois tableaux se sont en fait succédé sur cette toile dont un qui représentait deux amants, Gustave Courbet avec une femme posant sa tête sur son épaule gauche. La troisième, est le chef-d’œuvre que l'on connaît : Courbet, blessé, adossé au pied d'un arbre. Cette juxtaposition est peut être due à un problème économique, les toiles sont trop chères ou alors pour faire passer une message personnel à son ex compagne qui l’a quitté en la supprimant de la peinture et en ajoutant une épée et une tache de sang.
Dans une autre série de tableau, nous allons rentrer dans le pure réalisme. Courbet va peindre la vie quotidienne des paysans, des gens qui lui sont chers au sein de son paysage natale, à Ornans en Franche Comté. Il représente notamment deux grandes parties: la vie quotidienne des paysans et le travail des paysans:
L’après dînée à Ornans (1849) représente une scène de la vie quotidienne, ici celle du repas un moment clef de la journée. Courbet met en scène une bourgeoisie rurale qui tourne le dos aux spectateurs. Chaque personnages dans sa peinture est absorbé par son activité, il n’y a aucun partage, la scène n’est pas idéalisée contrairement aux tableaux de l’époque.
Les casseurs de pierres (1849) représente la vraie vie des paysans et dénonce leur conditions de vie et de travail pénibles et absurdes.
Un enterrement à Ornans 1849 qui montre encore une scène quotidienne non idéalisé. Nous allons revenir sur ce tableau plus tard.
Dans un tableau, Courbet a plus particulièrement voulu montrer la manière dont il voit la société au travers de ses intérêts, de ses passions. Courbet en dit ceci sur l’atelier du peintre un tableau qui représente sept années de sa vie artistique dans une lettre qu'il adresse à son ami Champfleury en janvier 1855 :
"C'est le monde qui vient se faire peindre chez moi." “c'est l'histoire morale et physique de mon atelier, dit il. Ce sont les gens qui me servent, me soutiennent dans mon idée qui participent à mon action. Ce sont les gens qui vivent de la vie, qui vivent de la mort. C'est
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