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Synthèse approximative du cours "Histoire de la mise en scène moderne"

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Par   •  29 Mars 2021  •  Cours  •  6 654 Mots (27 Pages)  •  467 Vues

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Mise en scène : désigne la direction des aspects matériels d'un spectacle.

Deuxième partie du XIXème : recherche du métier de metteur en scène. Valoriser sa fonction. Faciliter la partie immatérielle. Interprétation singulière est l'enjeux de la mise en scène moderne.

Proposer sa vision de la pièce mais aussi ca conception du métier de metteur en scène.

1887 : date symbolique de l'invention de la mise en scène moderne.

1880-1910 : opposition a l'industrie du spectacle car des scènes tournées que vers du divertissements (pièces bien faites) et écrasent les autres dramaturgies. On limite le répertoire et on exclut. Drame romantique ou pièce étrangère refusées car rapporte moins.

André Antoine pense que ce n'est plus possible. Contre cette routine : 3 mouvements esthétiques (naturalisme [Antoine], symbolisme [Lugné-Poe], populaire*).

*accessible à tous.

En danse : revendications similaires. Volonté de créer une danse qui s'adapte aux innovations de l'époque. Loie Fuller par exemple.

Aider le mouvement de réinvention : les artistes théorisent et écrivent de plus en plus. Redéfinition de la pratique de metteur en scène.

XIXè : émergence et explosion de la société industrielle. Période riche en bouleversement politique. Ca influence les arts de la scène.

Seconde partie XIXè : Théâtre et danse = loisirs de masse. Très accessible pour toutes les classes sociales.

Prix des places : Loges à l'année très chères mais une place est abordable : 4F 50 de l'époque soit 14 euros pour une bonne place. Massification du public théâtral.

Avec l'avancée des techniques scéniques : développement de l'industrie du spectacle.

1864 : Fin du monopole de l'Etat sur les théâtres ! Avant l'Etat limitait le nombre de troupes et de théâtres. Decret pour la liberté individuelle des théâtres. Le droit de faire jouer un répertoire varié (auparavant l'Etat décidait ce que le théâtre devait jouer) = privilège (aucun autre théâtre ne pouvait jouer de vaudeville etc...). Les théâtres rentrent dans un système de concurence. Multiplications des salles mais aussi des faillites. Beaucoup de pièces proposées : réponse à la demande.

Les ventes de place double en 1 siècle.

2 grandes options :

        Théâtre de divertissement (très populaire) inscrit dans une tradition forraine, à la recherche de la dimension spectaculaire de la représentation. Théâtre du Boulevard du Temple. Pantomimes, féeries, mélodrames, attractions forraines (funambules).

        Théâtre plus littéraire, inscrit dans une recherche formelle. Essaye de bousculer les codes de l'époque, plus expérimental.

Paysage scénique qui s'ouvre mais avec encore beaucoup de censure. Abollition de la censure correspond au moment révolutionnaire (passage république) 1830-1835. 1848-1852. Abollition en 1870 avec des rétablissement par moment. Censure définitivement abolie le 17 avril 1906, discrétement.

A quoi elle s'intéresse, cette censure, au XIXè ? On censure les contenus politiques, pas d'idées révolutionnaire etc.... Censure morale : rien de choquant dans la pièce (vugarité, nudité, adultère). Censure d'abord sur les textes mais ensuite sur la mise en scène car il y a des groupes de controle.

En 1830, inspecteurs employés par la police pour veiller a l'ordre dans les théâtres et vérifier la conformité de la mise en scène. Rapport sur les réactions de la salle. Si ce n'est pas conforme il y a une annulation. Forme d'auto-censure chez les directeurs.

Comme il y a plus de monde au théâtre, les autorités ont peur de la possible influence sur la foule (notamment politique, avec une censure renforcée pendant des élections).

Napoléon III va encourager le genre spectaculaire pour ne pas laisser de place a la reflexion politique dans les pieces.

Au XIXè, scenes controlées mais aussi dans la seconde moitié controlées économiquement.

Nouveau marché concurrenciel, vouloir répondre a la demande = prendre moins de risques artistiques pour préserver son théâtre. Etre rentable avant tout. Les programmations vont essenciellement fonctionner au succes (garder une piece a l'affiche pendant des années) mais si c'est un echec, des les premiers jours elles va disparaitre.

Grosse production dans le rythme fonctionne comme une sanction pour les artistes qui n'ont plus le droit a l'erreur et toujours avoir un plan B.

Pièces écrites a plusieures mains. 1 auteur qui écrit l'intrigue (spécialisé dans les canvas), 1 auteur spécialisé dans les dialogues et un troisieme pour écrire les chansons. Pièces souvent pauvres en matière dramaturgique. C'est technique et maitrisé mais pas mémorable : une pièce bien faite.

Les Naturalistes et les Symbolistes s'y opposent.

Pièce bien faite : Beaucoup de rebondissement et un clou du spectacle (avec résolution de tous les problèmes) et une volonté de surenchère pour le spectaculaire.

Equivalent côté danse : Extravaganta et ballo grande, forme chorégraphique spectaculaire en mélangeant les styles de danses et les genres théâtraux. Corps de ballet avec solliste + danseuses accrobatiques. Forme entre le théâtre et le ballet romantique. Dure entre 4 ou 5h et qui veulent en mettre plein les yeux.

Théâtre de divertisement : lucratif, programmer ce qui plait au plus grand nombres. Il est associé de maniere très forte a la bourgeoisie et ses valeurs dominent le second empire. Un effet miroir avec leur valeur.

Théâtre non-lucratif : proposer autres choses, attire un public lassé des pieces bien faites. Recherche autre chose que les choses académiques. Volonté de réinvention de la mise en scène et transformer les habitudes du public.

Le public du XIXè. Comportement très différent de maintenant. Salle absolument pas silencieuse et pas systematiquement dans le noir (expérimenté en 1876 par Wagner, compositeur d'Opéra à Bayrouth, favoriser la concentration du public).

Avant les salles sont éclairées car c'est un lieu de socialisation, mondain. Venir voir et être vu. On parle et on siffle si les comédiens jouent mal. On applaudit si on aime (même en plein milieu de spectacle). Séance pas conçu de la même manière : parfois 2/3/4 pièces la même soirée. Pas inhabituelle de sortir en plein milieu d'une pièce (pas parce qu'on aime pas). On interpelle les acteurs pour les encourager ou pour leur dire si ils sont catastrophiques.

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