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Poésie

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Par   •  24 Juin 2015  •  Cours  •  1 075 Mots (5 Pages)  •  1 199 Vues

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Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Argument principal 1 : La vie sédentaire représente l’accomplissement d’une vie pour les habitants, pour rien au monde, ils voudraient revenir à la vie de nomades.

Sous-argument 1 : L’amour de la terre et le droit légitime à la nourriture sont revendiqués au nom des dures journées de travail au soleil. Les hommes sont dédiés à leur travail remuant ciel et terre pour faire survivre leur famille.  

 Sous-argument 2 : Le respect des ancêtres, le travail de la terre comme vocation, ce qui amène q chaque génération se doit de perpétuer la vocation des générations passées; tel père, tel fils.

Sous-argument 3 : Le respect des valeurs et traditions : les veillées et la maison sont représentées comme lieu de rassemblement. Les traditions sont signe de bien-être matériel dans ce roman. Une réalité qui est étrangère au Survenant.

Argument principal 2

Argument principal 2 : La vie nomade ou urbaine est un mode de vie sans stabilité ou empli d’un univers matérialiste. L’auteur dévalorise la vie en ville en la présentant comme un échec du bonheur. (Il faut donc être un sédentaire rural.)

 Sous-argument 1 : La ville est une incitation à la débauche : la dépense jusqu’à  l’endettement, l’attrait du sexe et de l’alcool. Le Survenant se fait facilement attirer par ses désirs triviaux, ce qui lui causera plus de problèmes que de bonheur.  

Sous-argument 2 : Le nomade n’a pas de point d’attache : le Survenant n’a pas d’origine ni de nom. À la fin du roman, on ne peut pas déterminez de quel pays vient le Survenant, quel a été son parcours ou il est parti après le chenal.  La morale de ce dénouement est que la vie de nomade n’assure pas la destinée. Le Survenant avait un avenir de travailleur au chenal, mais il l’a régné.

Sous-argument 3 : La liberté de choisir son destin est contraire aux mœurs rurales de la vie sédentaire. Comme mentionné plus haut, il y a un genre de contrat qui stipule le passage obligé de la terre au fils ainé lorsque le père est rendu trop vieux. Le fils n’a pas de choix, le Survenant si.


Étape 2 : Rédaction

Nombre de mots [706]

La vie sédentaire est l’accomplissement d’une vie pour les Beauchemin ainsi que tous les autres habitants du Chenal. Il n’y a pas si longtemps, au début du 20e siècle, plusieurs personnes, en majorité canadienne-française et semi-nomade, changeaient annuellement d’emplacements pour l’hiver. Garder un territoire fixe, pendant des décennies, requérait un travail consistant. Souvent en manque de main d’œuvre, on engageait un de ces survenants pour aider. Comme dans Maria Chapdelaine, la terre est un lieu sacré, car pour ces habitants ruraux, elle est source de vie, de survivance et parfois même, d’abondance. Ce travail qu’ils (les hommes) chérissent et qui est la cause du confort familial leur donne un droit de légitimité aux meilleurs morceaux de viande le soir. C’est ce dont l’auteur souligne lorsque le Survenant partage son premier repas avec la famille Beauchemin : « Quant vint son tour à lui, Didace, fils de Didace, qui avait le respect du pain […]. (Réf. p.20) L’auteur parle du père de famille à la troisième personne du singulier pour le distinguer des trois autres hommes qui ne semblent pas considérer l’importance de la nourriture à table.   Il n’a même pas encore travaillé ce Survenant et déjà, qu’il mange davantage que le père de la famille. Deuxièmement, puisque la terre est l’essence de la vie, et que tant qu’on peut en profiter et même au-delà, la famille ne partira pas vers un autre endroit rural ou vers la ville. Un fort sentiment d’appartenance est dégagé par les habitants, car dès le plus jeune âge, le père montre à son fils comment faire manier la fourche, le pic et autres outils, ce qui le formera très jeune au travail de la terre. Ce qui pour la très grande majorité des familles et plus particulièrement des pères, aura l’effet escompté; leurs fils continueront ce métier. Seulement une infime partie migrera vers la ville ou les États-Unis, cinq dix à pour cent tout au plus. De plus, il y a aussi une pression des ancêtres, car si dix générations ont été en mesure de faire vivre la famille sur cette terre, pourquoi en serait-il autrement avec la génération actuelle ou la prochaine.  

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