Contes et Légendes Conte rendu de spectacle
Commentaire d'oeuvre : Contes et Légendes Conte rendu de spectacle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FisherDive • 14 Mai 2020 • Commentaire d'oeuvre • 901 Mots (4 Pages) • 742 Vues
Contes et légendes
Avec
Prescillia Amany Kouamé
Jean-Edouard Bodziak
Elsa Bouchain
Lena Dia
Angélique Flaugère
Lucie Grunstein
Lucie Guien
Marion Levesque
Angeline Pelandakis
Mélanie Prezelin
Cette œuvre a été mis en scène par Joël Pommerat. C’est une pièce qui a pour but de montrer un futur proche dans lequel humaine robot cohabitent ensemble. C’est aussi un documentaire de fiction sur la construction de soi durant l’adolescence. Cette pièce a pour but d’ouvrir un questionnement face à la nature humaine. Les robots sont ici utilisés pour différentes taches comme par exemple l’apprentissage scolaire aux enfants. Il les transforme alors en « personne artificielle » tant ces humanoïdes ressemblent à des personnes lambda y compris dans la dimension affective.
La pièce est alors construite sur une petite dizaine de récits théâtraux mettant en scène diverses interactions entre adultes, adolescents et robots, lors desquelles la forme, la langue et le jeu s’approprient ces débats métaphysiques de manière géniale, en jouant sur plusieurs tableaux. Malgré leurs ressemblances physiques, il nous est aisé de différencier l’humain du robot par le langage, il est plus vulgaire, s’apparente presque à un « langage de rue » pour ces adolescents humains. A contrario les robots sont droits ont un langage presque automatisé, mécanique.
L’un des récits a pour sujet le genre, il nous est alors difficile de différencier l’humain du robot mais aussi le féminin du masculin. Le fait étant que chaque personne est jouée par des femmes de petites tailles, qu’elles soient, homme, femme, ou humanoïde.
[pic 1]
Cette photo nous prouve que nous ne pouvons pas distinguer humain et robot et c’est ce que le metteur en scène cherche à nous faire ressentir, comme un sentiment de doute constent. Comment distinguer qui est quoi, une question de genre aussi se pose étant donné que l’on ne peut sur cette mise en scène distinguer le sexe de chaque personnage. La scénographie semble être simple, une lumière plutôt sombre autour des comédiens, obligeant le public à ne se focaliser que sur ce qui se passe sur le plateau. Surement pour la même raison le décor est aussi simpliste, en effet nous pouvons observer qu’il n’y a seulement qu’une chaine au lointain, et qu’aucun des comédiens de l’utilise, ils sont soit groupés soit seul. Notre attention se dirige alors sur quelque chose de précis. Nous pouvons nous laisser imaginer que Pommerat à fait ce choix étant donné que sa pièce nous posait déjà plusieurs questions sans réels réponses, nous pouvons alors nous concentrer sur ces questions sans nous compliquer la tâche avec un décors trop lourd et trop compliqué à comprendre. Nous pouvons aussi observer que dans cette photographie ce sont ce qui s’apparente à un groupe d’enfant qui s’agglutinent pour en désigner un qui lui est tout seul. Or, comment pouvons nous savoir la raison de ce refus d’acceptation dans ce groupe. Est-ce parce que c’est un robot, où que c’est son genre qui diffère de celui du reste du groupe ? De plus le style vestimentaire de chacun des comédiens se ressemblent, ils sont tous modernes et ressemblent à ce que pourrait porter un enfant en 2019. Le metteur en scène a peut-être fait ce choix pour encore une fois nous mettre dans ce doute constent.
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