Compte rendu de "Pierrot" de Contes de la Bécasse
Dissertation : Compte rendu de "Pierrot" de Contes de la Bécasse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar achamp16 • 23 Mars 2016 • Dissertation • 339 Mots (2 Pages) • 4 836 Vues
Maupassant, auteur du recueil Contes de la Bécasse, illustre dans la troisième nouvelle intitulé « Pierrot » l’idée de ne pas vouloir se séparer de ses richesses et possessions superficielles, c’est-à-dire l’avarice soit le thème majeur de cette nouvelle. La nouvelle « Pierrot » a paru le 9 octobre 1882 dans le Gaulois et a été dédiée à Henri Roujon. Dans le cas de l’un des personnages principaux de la nouvelle, Mme Lefèvre, femme avare, est effarée que quelqu’un ose voler une douzaine d’oignions de son jardin de légumes : « On avait volé, volé Mme Lefèvre! » (Maupassant 1979 : 56). Aussitôt qu’on lui suggère de posséder un chien afin d’éviter un incident pareil, elle accepte; tant qu’elle n’est pas obligé à déboursé de l’argent pour s’y procurer. Lorsqu’un boulanger lui offre un petit chien au nom de « Pierrot », elle est surprise par le fait qu’elle développe un attachement à la bête. Cependant, aussitôt que Mme Lefèvre découvre que l’obtention du chien demande un paiement d’impôt de huit francs, elle est capable de rapidement s’en débarrasser du chien à la marnière au nom des économies. Torturer par des cauchemars marqués par sa culpabilité, Mme Lefèvre décide qu’elle ira sauver Pierrot. Cette idée est immédiatement oubliée lorsqu’elle apprend que le frais pour le faire remonter s’agit de quatre francs : « Quatre francs! Vous vous en feriez mourir! Quatre francs! » (1979 : 62). Mme Lefèvre démontre sa personnalité avare tout au long de l’extrait, un trait de personnalité qui décrit une personne « [qui] aime l’argent avec passion et l’accumule sans avoir l’intention d’en faire usage. » (Multidictionnaire de la langue française, 162). La fin de l’extrait met en évidence l’insensibilité apparente de Mme Lefèvre lorsqu’elle prend la décision de ne plus jeter du pain pour assurer la survie de Pierrot dès qu’on entend le jappement d’un autre chien. Son raisonnement est basé sur le fait qu’elle ne veut pas gaspiller son pain pour d’autres chiens dont elle ne se soucie pas. (329 mots
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