Étude de la Chanson De Craonne d'Adelmar Sablon
Mémoire : Étude de la Chanson De Craonne d'Adelmar Sablon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Avril 2014 • 293 Mots (2 Pages) • 1 287 Vues
Couplet 1 (l. 1 à 6) : Les soldats viennent de terminer leur repos d'une semaine (« huit jours »), à
l'arrière. Malgré le repos, les hommes sont fatigués et repartent résignés au front dans les
tranchées (« le coeur gros », « avec des sanglots », « en baissant la tête »). Ils savent que la
mort les attend et l'auteur manie une forme d'ironie quand il prétend que la vie des soldats est
« utile » car les milliers de morts n'ont pas encore fait gagner la guerre.
Refrain (l. 7 à 10) : le refrain est un chant d'adieu à tout ce que représente la vie pour les poilus,
et notamment « l'amour », « les femmes ». L'auteur insiste sur la longueur de la guerre
(« c'est pour toujours ») et estiment que les soldats sont « sacrifés » par leurs dirigeants. Il
évoque le plateau de Craonne, lieu d'une lourde défaite française en 1917.
Couplet 2 (l. 11 à 16) : l'auteur a survécu à ses huit jours au front, « huit jours de souffrance »
pour lui. Il n'attend plus qu'une chose « la relève, que nous attendons sans trêve » pour
pouvoir repartir à l'arrière. Finalement la relève arrive sous la forme d'une compagnie de
« chasseurs à pied ». Mais la relève n'est pas joyeuse. Le décor est sombre, il pleut et l'auteur
sait bien que ces soldats viennent à leur tour risquer leur vie (« viennent chercher leur
tombe »).
Couplet 3 (l. 18 à 25) : ce dernier couplet change de décor, ce n'est plus l'univers de la tranchée
qui est décrit. Ce sont les civils qui ne se battent pas qui sont condamnés. Ceux qui ne se
battent pas sont, pour l'auteur, les riches bourgeois (« tant'd'cossus ») qui préfèrent faire la
fête (« la foire ») qu'aller défendre leur pays. Or, pour les poilus ce sont pour ces riches, ces
« embusqués », que les so
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