Londres- Cités Jardins

Londres, les cités-jardins, 1905-1925.

Mise dans le contexte: il s’agit du deuxième chapitre de l’ouvrage « Formes Urbaines: de l’ilot à la barre » qui traite…

L’Angleterre fut la source de la cité-jardin satellite comme processus d’urbanisation, mais aussi un lieu d’expérimentation, dans le vingtième siècle.

Mais tout d’abord, la cité-jardin apparut en tant que « théorie » dans le livre de Ebenezer Howard; un urbaniste britannique, méritant d’être mentionné pour l’influence durable qu’il a exercée sur la conception des villes, en 1898, il publie Tomorrow-. A peaceful path to real reform (« Demain : une voie pacifiste vers la réforme réelle »). Après la parution de son livre, les événements se sont succédés avec la création de la première cité-jardin « Letchworth » dans le début du vingtième siècle, suivie de Hampstead qui fut une cité expérimentale dont profitera plus tard Welwyn où fut employer les théories de Letchworth et les méthodes pratiques de la ville qui la précéda.

L’idée derrière la création de la ville satellite vint suite à l’augmentation exponentielle de la population de Londres, due au succès qu’a connu certaines industries comme celle du vêtement ou encore du cuir, mais il y eut aussi la montée du capitalisme; Londres devint donc une grande cité financière, tout cela fut accompagné de l’augmentation du trafic portuaire et une émigration rurale et étrangère sans précédente. Les conséquences ne sont donc pas passées inaperçues; on remarqua le transfert des activités financières et commerciales dans les banlieues de la ville, plus d’un-tiers des habitants de Londres résidait en banlieue, ce qui nécessita donc la mise en place de transport suburbains (chemin de fer, métro). La ville continuait donc à s’étendre de tout côté et l’État se trouvait dans l’incapacité de contrôler l’urbanisation en banlieue, malgré les structures, et les « Estates » déployés par ce dernier. Face à cette situation, un débat fervent débuta à propos des grandes villes en général et de Londres plus spécifiquement; un débat qui entrainera donc les essaies du mouvement « Arts and Crafts » désignant le mouvement de l’artisanat et la ville industrielle ont introduit une culture favorisant le retour au rural et au « cottage ». C’est à partir de cela que l’idée d’une cité-jardin a commencé a émergé, avec l’ouvrage de Howard. Cette idée fut concrétisée après la réalisation des différentes villes satellites évoqués précédemment, une exposition internationale des plans de villes a eu lieu à Londres, cette dernière fut un témoignage du succès des théories d’Unwin, le publicateur du « Town Planning in Practice » qui codifiait la densité des lotissements et la construction des habitations. Et donc, Unwin présenta les outils législatifs et théoriques à l’urbanisme afin de contrôler la croissance à Londres.

Cette période coïncida donc avec le commencement de la première guerre mondiale, ce qui arrêta momentanément l’expérimentation et la mise en pratique de cette urbanisation, mais la période de l’entre-deux guerres fut décisive, car plusieurs changements ont été mis en place, la banlieue londonienne continua à connaitre une large croissance qui fut bien supportée grâce sa structure commode. En parallèle, il y eut le prolongement des lignes de métro et la création de percée de larges voies routières qui reliaient différents faubourgs.

Après la première guerre mondiale, Howard s’est empressé afin de réaliser Welwyn garden City qui fut la deuxième cité-jardin, rejoignant donc Hampstead Garden Suburb, Barnett a créé Hampstead Garden Suburb Trust Ltd, qui a acheté 243 acres de terres à Eton

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