Les ponts, étude de cas comparative.

III) Etude de cas comparative

1. Le pont de Tancarville

Histoire

La Ville du Havre est isolée par des marécages à l’extrémité du Bec de Caux. Etant mal relié par les voies terrestres, le franchissement de l’Estuaire  (embouchure d'un fleuve où l'effet de la mer ou de l'océan dans lequel il se jette est perceptible.) est le principal moyen d’assurer la subsistance de ses habitants.

Pour traverser la Seine il faut emprunter l’un des bacs. L’important trafic continu prouve le besoin d’un passage permanant.

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Emplacement du pont de Tancarville avant sa construction

C’est en 1940 que l’Etat déclare l’utilité publique du projet de construction du pont.

Après la dernière guerre, soit en 1951, la Chambre de commerce et d’industrie obtient la concession pour la construction et l’exploitation du pont.

Contraintes géologiques et environnementales

Pour construire un pont sur la Seine deux conditions doivent être remplis :

_ne pas implanter de piles ou de pylônes dans le lit de la Seine,

_réserver pour la navigation une hauteur de 48 mètres au dessus des plus hautes eaux.

Voici les raisons pour lesquels le site de Tancarville a été choisi plutôt que celui du Havre :

_réduire à 608 mètres la portée de la travée centrale pour ne pas implanter de pile ou pylône en rivière,

_réduire au minimum la longueur des accès sur la rive de droite grâce à la proximité de la falaise et ainsi ne pas avoir besoin de viaduc d’accès sur cette rive,

_évier la construction d’un autre ouvrage pour le franchissement du canal de Tancarville.

La construction

La construction commence tout d’à bord avec la mise en place du massif d’encrage rive gauche. La superstructure a les mêmes dimensions que l’Arc de Triomphe soit 47*47*40m.

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        Fondation du massif d’encrage.      Elévation du massif d’encrage.        Massif d’encrage terminé.

Ensuite vient la construction du viaduc d’accès rive gauche. Il est composé de huit travées indépendantes de 50 mètres de portée, en béton précontraint, reposant sur des piles creuses en béton armé, fondées sur des pieux de 21 et 22 mètres de longueur.

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                        Construction du viaduc d’accès.           Viaduc d’accès (presque) terminé.

Après cela la construction des pylônes commencent. La construction se fait grâce à une passerelle de travail qui est soulevée au fur et à mesure de l’exécution par deux grues dont les fûts sont encastrés dans les cheminées intérieures des montants. Les pylônes de la rive gauche sont descendus à 18m dans la craie alors que les pylônes rive droite sont descendus à 28m en raison de la nature marécageuse des sols.

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