Histoire de l'habitation humaine - théorie de l'architecture
Compte rendu : Histoire de l'habitation humaine - théorie de l'architecture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar craquotte972 • 27 Mai 2020 • Compte rendu • 1 109 Mots (5 Pages) • 738 Vues
Eugène Viollet-le-Duc est l’un des architectes français les plus connus. C’est un architecte du XIXè siècle, dont on a beaucoup parlé l’année dernière, suite à l’incendie de Notre-Dame de Paris. En effet, il avait construit la flèche iconique à la croisée des transepts de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, qui s’est effondré et a fondu l’année dernière.
Il est également connu pour ses restaurations de châteaux (comme celle du château de Pierrefonds, que j’ai visité il y a quelques mois), d’édifices religieux et a participé aux restaurations de constructions médiévales dans les années 1830. Il a posé les bases de l’architectures modernes dans ses écrits théoriques ; comme dans « Entretiens sur l’architecture », publié en 1863, que j’ai pu lire en début d’année dernière. Eugène Viollet-le-Duc a également été nommé en 1864 à l’école des Beaux-Arts, à la première chaire spécialisée d’histoire de l’art.
J’ai donc été curieuse de découvrir sa vision des choses, et son récit de l’histoire de l’habitation humaine. Son écrit a été publié en 1875, soit il y a plus d’un siècle et demi. Avec le recul actuel que nous possédons en 2020 sur les différentes évolutions architecturales, j’ai eu envie de découvrir la vision que possédait l’un des plus grands architectes français du XIXè siècle.
L’architecte Eugène Viollet-le-Duc a donc retracé dans son livre l’évolution de l’architecture de celle que je qualifierais de primaire, originelle, dans sa forme la plus simple, jusqu’à la forme la plus évoluée du XIXe siècle, au travers également de dessins afin d’illustrer ses propos. En lisant ce livre, on vit une véritable aventure et une découverte architecturale au travers de Doxi et Epergos, dans un contexte historique de véritable construction de l’histoire de l’art.
Le premier chapitre commence à la préhistoire, avec des êtres tellement différents physiquement de l’homme actuel qu’Epergos et Doxi s’interrogent sur leur nature. Il retrace la généalogie constructive : on commence donc par des constructions plus que précaire, de branchage léger, la forme le plus simple de l’architecture. Au deuxième chapitre, il passe alors ensuite aux Aryas, peuple déjà plus évolué, avec des constructions en pierre et terre, intégrant la notion de durabilité climatique et temporelle, avec une réflexion sur l’ordre des pièces. Ils veulent transmettre à leur descendance un lieu de vie agréable. On poursuit cette évolution constante de l’organisation des espaces, en longueur, en largeur, et en hauteur, mais aussi celle des matériaux et de la technique utilisée, et de leur mise en place, au travers des chapitres suivants.
On peut noter que tout au long du récit, Eugène Viollet-Le-Duc va catégoriser les avancées, et il va véritablement racialiser son discours : ce qui à l’époque ne choquera pas, car c’est une banalité dans les mœurs ambiantes, mais aujourd’hui avec notre recul, et notre vision des choses, dans une France qui est tout aussi belle et riche par ses mélanges, j’ai été assez surprise par une telle catégorisation des avancés architecturales. Et c’est peut-être parce que Eugène Viollet-le-Duc est français au XIXe siècle, une des nations reines de l’époque, qui plus est en période post-révolution industrielle, qu’il s’est retrouvé à même, au vu du contexte racial ambiant, de catégoriser la population humaine en trois catégories : la race « blanche », « jaune », et « noire ». La description viollet-le-ducienne concernant la race « blanche » est plutôt orientée sur l’aspect intellectuel, tandis que celle des races « jaune » et « noire » se concentre sur une caricature physique.
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