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LE SYSTEMEE FINANCIER MAROCAIN

Fiche : LE SYSTEMEE FINANCIER MAROCAIN. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Septembre 2015  •  Fiche  •  12 071 Mots (49 Pages)  •  767 Vues

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Sommaire :

Liste des abréviations

Introduction générale

CHAPITRE PRELIMINAIRE : LE SYSTEMEE FINANCIER MAROCAIN

Introduction

     SECTION 1 : Cadre légal de l’activité des institutions financières : (Nouvelle réforme de la loi bancaire)

    SECTION 2 : La relation avec la clientèle 

    SECTION 3 : Présentation du « Groupe Banque Populaire ».

CHAPITRE PREMIER : CONCEPTS THEORIQUES SUR LA GESTION DU RISQUE BANCAIRE

Introduction

    SECTION 1 : LES RISQUES BANCAIRES  

    SECTION 2 : LA GESTION DES PORTEFEUILLES DE CREDIT

    SECTION 3 : LES REGLES PRUDENTIELLES (BALE 1, BALE 2, BALE 3)

CONCLUSION

CHAPITRE DEUXIEME : LA GESTION DE PORTEFEUILLE CREDIT PAR LA METHODE CREDIT METRICS

Introduction

   SECTION 1 : LA NOTATION I NTERNE

   SECTION 2 : LA MODELISATION DU RISQUE DE CREDIT

  SECTION 3 : L’INSTAURATION DE L’OUTIL RAROC

Liste des abréviations ou sigles

BCP                    Banque Central Populaire

BPR                    Banque Populaire Régionale

CR                       Cout du Risque

EL                       Expected Loss

DM                      Default Model

EAD                    Exposure At Default

LGD                    Lost Given Default

MEDAF              Modèle d’équilibre des actifs financiers

NSFR                  Net Stable Funding Ratio

PD                       Probabilité de défaut

PNB                     Produit Net bancaire

RAPM                  Risk Adjusted Performance Measure

RAROC               Risk adjusted Return on Capital

ROC                     Return on Capital

ROE                     Return on equity

RORAC               Return on Risk Adjusted Capital

TRG                     Taux de Récuperation Globale

UL                        Unexpected Loss

VAR                     Value At risk

INTRODUCTION GENERALE

L'économie actuelle est riche en crises et pressions suprêmes qui ont scandaleusement dévoilé la fragilité des systèmes bancaires et leurs rôles à amplifier les troubles financiers. Les effets demeurent variés, bien que l'on admet que la cause majeure est la concurrence barbare approuvant les banques à se jeter dans un parcours immodéré aux parts de marchés ordinairement poussant à l'atteinte d'autres activités sensibles des banques commerciales en l'occurrence le contrôle et le Risk management.

En contrepartie de leur abondance et leurs séquelles émouvantes qui n'ont pas arrêtés d'être une menace à l'équilibre de l'environnement bancaire, la gestion des risques n'est devenue concrète que vers les débuts des années 90. A cette époque, les banques en dépit de leur penchant à réaliser des renforcements de leurs fonds propres, en se conformant aux revendications ordonnées par l'accord de Bâle de 1988, se sont investies dans le perfectionnement de nouvelles méthodes leur assurant une meilleure gestion des risques, spécialement le risque de crédit transformé en l'inquiétude N° 1 des banques à cause de son danger épouvantable.

Après quelques années, le comité de Bâle éveillé des limites du premier accord (Bâle I) a manifesté sa détermination de le rectifier et d établir un nouveau procédé (Bâle II) dont la provenance fondatrice est de gratifier les meilleurs exploits en matière de mesure, gestion et prévention du risque ainsi que de donner la permission aux banques ayant détenu un long chemin dans ce domaine d'utiliser leur savoir-faire et leur technologies pour aboutir à une bonne évaluation des risques.

La notation interne étant l'une des mesures majeures employées par le comité de Bâle dans son nouvel accord, a participé à la propagation des nouveautés managériales utilisant cette méthode. Parmi ces nouveautés, on trouve l'approche RAROC ou Risk Adjusted Return On Capital choisie par de nombreux établissements bancaires au degré international. Cette méthode basée sur les souches de la finance contemporaine pointe le perfectionnement du couple risque-rentabilité. Cette dernière a trouvé son domaine de mise en place non seulement comme outil de gestion du risque de crédit, mais également comme instrument de mesure de performance.

La propagation agile du RAROC au niveau de l'univers bancaire et la richesse de ses applications restent deux préceptes parmi d'autres qui ont posé cette notion au coeur d'une grande controverse sur son utilité, son efficience et ses bornes.

La méthodologie RAROC est fondée avant tout sur une évaluation ayant comme buts la couverture des pertes inévitables. Bien qu'elle soit appliquée aux risques de marché, elle est surtout utilisée comme formule de gestion actif - passif. Le fondement basique est de différencier la notion de « pertes moyennes » de celle de «pertes inattendues».

Elle peut être également utilisée « opération par opération ». Pour les crédits aux particuliers, le banquier est dans l'obligation de procéder à une évaluation de la perte moyenne statistiquement attendue. Elle doit d'être couverte ex -ante par les revenus procréés par le crédit, pour que les flux qui proviennent du remboursement favorisent la couverture de cette perte. Et grâce à l'utilisation d'une base de données historique, on détermine les critères suivants :

  • La probabilité de défaut,

  • Le taux de perte en cas de défaut,
  • L'exposition en cas de défaut

Le présent mémoire possède comme capital but de placer en lumière les allures théoriques et pratiques de cette approche et de se questionner sur sa concordance avec le contexte national, en optant pour une démarche servant à répondre aux propos suivants:

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