Le marché financier marocain
Mémoires Gratuits : Le marché financier marocain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zinebenouna • 15 Mars 2013 • 1 080 Mots (5 Pages) • 1 200 Vues
A l’instar de nombreux pays en développement, le Maroc cherche à accéder aux marchés financiers globalisés et à intégrer une dynamique de croissance qui caractérise les dragons asiatiques et les pays d’Amérique Latine. Pour ce faire , dès 1983 , il adopte un plan d’ajustement structurel qui vise le rétablissement des équilibres macro-économiques notamment le déficit budgétaire , ainsi que le développement s’une économie de marché libérale et compétitive .De ce fait, quatre séries de moyens sont mises en oeuvre : la baisse des dépenses publiques , la libéralisation de l’économie (les programmes de privatisations , la réforme bancaire et financier), la libéralisation du commerce extérieur (la suppression des interdictions d’importation , la réduction des droits de douanes) et l’incitation à l’investissement national et étranger.
Le lancement des programmes de libéralisation, notamment les opérations de privatisations, nécessite la mise en place préalable d’un ensemble de réformes dans le sens de la modernisation et de la dynamisation du marché boursier marocain. Les réformes sont initiées par les textes de la loi de 1993 et complétées en 1997. Ces derniers modifient profondément les rôles et les modalités d’intervention des différents acteurs du marché financier et mettent en place un certain nombre de principes fondamentaux :
-La création de la Société de la Bourse des Valeurs de Casablanca (SBVC), comme société privée de la bourse de Casablanca ;
-La création du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) en tant qu’autorité de contrôle des transactions et de protection des épargnants ;
-L’institution des sociétés de bourse dotées du monopole des transactions sur les valeurs mobilières au Maroc ;
-L’institution de l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse (APSB) pour veilleur au respect par ses membres (les sociétés de bourse ) de la réglementation en vigueur ;
-La création des Organismes de Placement Collectif des Valeurs Mobilières (OPCVM) pour orienter l’épargne vers le marché boursier ;
-L’institution de l’Association des Sociétés de Gestion et Fonds d’Investissements Marocains (AFSIM) pour améliorer et développer les services liés aux produits et aux placements de l’épargne qu’offrent les OPCVM ;
-L’institution du dépositaire central (MAROCLEAR) pour améliorer les procédures de dénouement des transactions ;
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Ces réformes ont eu pour objectif de dynamiser le marché des valeurs mobilières et de faire passer le Maroc d’une économie d’endettement à une économie de marché plus saine et plus viable. Un pari réussi puisque le Maroc est considéré depuis le milieu des années 90 , par la communauté financière international ,comme étant un pays émergent (la Société Financière Internationale (SFI)a intégré le Maroc dans sa liste des pays émergent le 3 Novembre 1996)
Le Maroc est , aujourd’hui doté d’une bourse de valeurs fonctionnant selon des standards reconnus par la communauté financière internationale. Cependant, les règles de fonctionnement et d’organisation ne sont pas les seuls facteurs déterminants dans l’attrait des investisseurs. Ces derniers s’intéressent à la pertinence de l’information publique révélée sur le marché , à l’information privée qu’ils détiennent , à l’anticipation des informations privées détenues par les autres agents économiques et à la détermination du degré de rapidité avec lequel le marché intègre dans le cours des titres chaque catégorie d’information .
Dans un marché financier efficient, l’ensemble des informations disponibles sur le marché est instantanément reflété
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