Etude de marché Animation
Rapport de stage : Etude de marché Animation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valentin Heritier • 11 Octobre 2017 • Rapport de stage • 6 861 Mots (28 Pages) • 751 Vues
1. Pix & Grain de la définition de la cible à l’identification de la concurrence
Avant de développer le portefeuille client de l’entreprise, il est important de connaître et de comprendre les spécificités de son marché, je vais donc m’intéresser au marché en général avec ses évolutions et ses tendances, puis j’expliquerais l’offre et la demande et enfin les différents facteurs environnementaux.
1.1. L’étude du cœur de cible
1.1.1. Le Marché
La définition du marché :
L’entreprise Pix & Grain travaille sur des valeurs qui sont pour elle primordiales, il est important que la cible de l’entreprise soit en cohérence avec ses valeurs. Parmi les différentes valeurs de l’entreprise, celles de l’économie sociale et solidaire sont très importantes.
L’économie sociale et solidaire (ESS) c’est d’abord une vision innovante des structures, une finalité où le collectif et l’intérêt général passent avant l’intérêt individuel. C’est aussi une entreprise avec des prises de décisions démocratiques avec le principe « une personne, une voix ».
L’économie sociale et solidaire est un regroupement de différentes valeurs portées par les hommes et les femmes, on retrouve ainsi l’adhésion aux projets qui est faite de manière volontaire et sans obligation, le principe de lucrativité qui reste moindre, la gestion du projet est indépendant des pouvoirs publics, et enfin, la mise en avant de la solidarité et des responsabilités.
L’ESS est présente dans 4 types de structures :
Les associations, les coopératives, les mutuelles et enfin les fondations, d’après le CNCRES (le Conseil National des Chambres Régionales de l’Économie Sociale), les associations représentent la plus grosse part des établissements représentant l’économie sociale et solidaire avec 187 939 établissements, soit 84% des établissements total. On retrouve ensuite les coopératives avec 26 112 établissements et 12%, puis les mutuelles et les fondations avec respectivement 7442 établissements soit 3% et 1376 soit 1% au total.
Aujourd’hui, l’économie sociale et solidaire, c’est près de 166 442 organisations et entreprises, 222 896 établissements employeurs, 2 327 175 salariés ce qui représente 10,3% de l’emploi en France et 13,8% de l’emploi privé. L’économie sociale et solidaire tend à devenir l’un des principaux offreurs sur le marché de l’emploi en France.
Aujourd’hui, l’État se tourne vers l’économie sociale et solidaire avec différents organismes au niveau national comme le CSESS (Le Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire) dont le but est de regrouper l’ensemble des acteurs de cette économie. Il existe également le CNCRES qui est représenté dans chaque région par un autre organisme comme la CRESS (La Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire) en Rhône-Alpes.
Les tendances et les évolutions :
Comme dit précédemment, l’économie sociale et solidaire se projette dans 4 structures (associations, fondations, coopératives et mutuelles) qui se répartissent elles-mêmes dans plusieurs secteurs tels que l’action sociale, le sport et les loisirs, les activités financières, l’éducation et les arts, le conseil et le soutien aux entreprises, l’industrie et plus spécifiquement l’industrie alimentaires, l’agriculture, la restauration, le commerce au sens général, l’information et la communication.
Aujourd’hui, les principaux clients restent les personnes soucieuses de l’environnement et qui partagent des valeurs telles que l’éthique, le développement personnel et professionnel, l’écologie, le bio, le développement durable. En général, ces personnes viennent de milieu rural comme la campagne même si le phénomène du bio est en pleine évolution en 2013, ce secteur a connu une hausse de près de 10% et ce sont près de 75% des français qui ont consommé bio dont 9% au moins une fois par jour et 19% une fois par semaine.
En Rhône-Alpes, l’ESS correspond à un effectif de 245 451 personnes en 2013 ce qui représente 5,94% de plus qu’en 2008, en comparaison l’évolution de l’effectif hors ESS entre 2008 et 2013 est de -0,65% . La région Rhône Alpes compte près de 23 442 établissements considérés comme ESS. Plus localement, le département de la Drôme compte 21 869 salariés dans l’économie sociale et solidaire avec un taux de croissance des emplois de 2,1% est 454 emplois créés.
Au niveau du cadre juridique et dans le département de la Drôme, c’est au sein des fondations que l’évolution des effectifs est la plus grande avec 60,7%. Le nombre d’établissements après la crise financière de 2009 est resté stable, mais la croissance entre 2011 et 2013 n’est positive que pour le secteur de la mutuelle avec 32,7% d’évolution.
1.1.2. La Demande
La demande de produits équitables ou bio en France a connu un essor fulgurant en passant de 54% de consommateurs bio en France en 2003 contre 89% soit 9 français sur 10 en 2015. On peut constater depuis maintenant quelques années dans nos supermarchés que le bio prend une place de plus en plus importante, on voit des rayons qui se multiplient et un choix de plus en plus large, ce qui confirme la tendance de la croissance continue du bio en France.
L’économie sociale et solidaire est un offreur d’emploi considérable depuis quelques années, cette tendance n’a pas échappé aux jeunes qui sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer. La demande grandit tant chez les jeunes que dans la consommation de produits ou service venant de l’économie sociale et solidaire ; gage de bonnes qualités et dans un souci d’équité les familles consomment ces produits.
Les différentes valeurs représentées par Pix & Grain, ne sont plus exclusive, elles ont connu un véritable développement et se voient consommer par toutes les populations. Au sein de l’économie sociale et solidaire, on ne parle pas de « clients », mais « d’usagers », car les personnes prennent part à une économie plus proche de l’environnement et de l’humain.
Consommer de façon responsable c’est d’abord consommer moins, se débarrasser des produits superficiels et se concentrer sur l’essentiel, éviter les achats impulsifs et les achats compulsifs. Il faut acheter de manière réfléchie.
Consommer de façon responsable c’est aussi consommer mieux en prêtant attention par exemple aux étiquettes,
...