La petite sirène cas
Fiche : La petite sirène cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Malouka1968 • 26 Décembre 2015 • Fiche • 2 643 Mots (11 Pages) • 901 Vues
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La petite sirène
par Hans Christian Andersen
Table des matières
Résumé
C’est en 1837 que l’écrivain danois Hans Christian Andersen publie pour la première fois La Petite Sirène dans un recueil de contes pour enfants. Depuis sa publication, le conte a été critiqué pour la morale contenue à la fin de l’histoire, fin qui a été soit gardée soit modifiée dans les nombreuses adaptations réalisées par la suite. La Petite Sirène fait en effet partie de ces histoires, tout comme le Faust de Goethe, qui ont été remaniées au gré des contraintes propres aux genres qui ont recueilli l’œuvre : opéra, théâtre, poésie, film cinématographique et film d’animation. Dans son récit, Andersen plonge le lecteur aux côtés d’une petite sirène dans sa double quête de l’amour et d’une âme immortelle.
Au fond de l’océan, où l’eau est d’un bleu profond et transparent, vit un peuple de sirènes, gouverné par le roi de la mer. Ce peuple est loin d’habiter dans un désert marin, puisque pousse en ces lieux une végétation luxuriante faite d’arbres et de plantes dont les « tiges et feuilles sont si souples qu’elles ondulent au simple mouvement de l’eau comme si elles étaient vivantes ». Le château féérique du souverain ondin se situe dans l’abysse le plus profond.
Au moment où commence l'histoire, le roi, veuf depuis plusieurs années, y habitait avec sa vieille mère « fière de sa noblesse » et ses six filles. La plus jeune était la plus belle car « sa peau était aussi fine et transparente qu’un pétale de rose, et ses yeux étaient d’un bleu aussi profond que l’océan ». Les princesses jouissaient d’une grande liberté aussi bien pour choisir leurs terrains de jeux que pour cultiver les parcelles du jardin royal qui leur avaient été attribuées. La benjamine, fascinée par le soleil qui, vu du fond de l’océan, ressemblait à « une fleur pourpre dont la corolle irradiait des faisceaux de lumière », conçut un jardin rond comme l’astre du jour, où elle ne planta que des fleurs dont la couleur lui rappelait le soleil. Les seuls autres ajouts à son jardin étaient un saule pleureur et une statue en marbre d’un jeune garçon, qu’elle avait récupérée suite à un naufrage.
La petite sirène avait de surcroît un tempérament plutôt silencieux et rêveur, car le monde des humains occupait entièrement ses pensées. À la moindre occasion, elle venait s’enquérir auprès de sa grand-mère de bribes d’informations sur cette autre réalité où les fleurs sont fragrantes, où les arbres sont verts et non rouges, et où les « poissons » chantent dans le feuillage. C’est ainsi qu’elle apprit qu’à partir du jour de ses quinze ans, elle aurait le droit d’aller elle-même à la découverte de cet autre monde. Il ne lui restait donc plus que cinq années à attendre, cinq longues années où, tour à tour, ses aînées atteignirent leur majorité et revinrent de leur premier voyage terrestre avec des récits qui accrurent son désir de voir la surface des eaux. L’aînée s’était installée sur un banc de sable d’où elle s’était perdue dans les lumières et les bruits d’une métropole. La cadette, quant à elle, s’abîma dans le spectacle du soleil couchant, dans la course des nuages « pourpres et violets », dans le vol de cygnes sauvages. La troisième sœur, plus téméraire, s’aventura dans le bras d’un fleuve : « Elle découvrit de splendides collines verdoyantes couvertes de vignobles. Des châteaux et des fermes apparaissaient au milieu de magnifiques forêts ». Elle rencontra même des enfants qui eurent peur d’elle ainsi qu’un chien qui jappa, l’effrayant à son tour. La quatrième sœur se contenta de rester « au milieu des vagues les plus fortes », de se perdre dans l’immensité du ciel et de la mer. Quant à la cinquième sœur, comme son anniversaire tombait en hiver, elle avait vu la mer devenue couleur d’émeraude, parsemée d’immenses icebergs semblables à des diamants. Elle s’était perchée sur un des icebergs, créant ainsi la panique à bord de voiliers proches qui s’éloignèrent d’elle. La tempête qui éclata la nuit venue sema la crainte à bord des voiliers mais n’affecta pas la sirène qui « avait regardé le zigzag bleu des éclairs frapper la mer en illuminant le ciel ».
L’émerveillement des cinq aînées devint vite de l’indifférence et elles préféraient de loin le monde des profondeurs. Il leur arrivait cependant parfois de partir toutes les cinq à la surface et, en cas d’orage, elles chantaient pour réconforter les marins et leur parler des splendeurs de leur monde. Cependant, malgré la beauté de leurs voix, ceux-ci « ne comprenaient pas les mots et pensaient entendre le hurlement de la tempête ». Quant aux splendeurs en question, elles leur étaient inaccessibles puisqu’ils ne pouvaient parvenir jusqu'au monde des profondeurs en vie.
Lorsque la petite sirène eut quinze ans, après que sa grand-mère l’eut parée de lys blancs et d’huîtres perlières, elle s’éleva vers la surface de l’eau. Elle y parvint au moment où le soleil venait de se coucher. Elle arriva près d’un navire, d’où se faisait entendre de la musique. La nuit tombée, des centaines de lampions furent allumés. Le bateau était le lieu de réjouissances festives en raison du seizième anniversaire du prince. Lorsque celui-ci parut, il captiva la petite sirène qui ne détacha plus son regard de lui. Les festivités prirent fin et tout à coup un grondement sourd retentit : « une terrible tempête menaçait ». La navire prit de la vitesse et se retrouva pris au milieu d’énormes vagues déferlantes de la taille de montagnes. Au début, la petite sirène trouva la scène divertissante jusqu’à ce qu’elle se rendît compte que l’équipage était en danger. Lorsque le bateau sombra, elle repéra le jeune prince et quand elle se rappela qu’il ne pouvait pas survivre dans son monde à elle, elle entreprit de le sauver en maintenant sa tête hors de l’eau et en flottant avec lui toute la nuit. Au petit matin, elle repéra une crique de sable fin, à côté de laquelle s’élevait un édifice religieux. Après avoir embrassé le prince encore sans connaissance, elle l’y déposa. Les cloches de l’édifice sonnèrent et des jeunes filles sortirent dans le jardin attenant. L’une d’entre elles parvint à l’endroit où se trouvait le
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