Analyse de cas : Entreprise Les petites cases, Canada
Analyse sectorielle : Analyse de cas : Entreprise Les petites cases, Canada. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ch Lamia • 11 Décembre 2016 • Analyse sectorielle • 5 149 Mots (21 Pages) • 2 921 Vues
HEC MONTRÉAL
Analyse de cas : Les petites Cases
Travail présenté
Dans le cadre du cours de
Management
Par:
Lamia Chiguer |
14 octobre 2016
Table des matières
- INTRODUCTION: 1
- DIAGNOSTIC : LA PROBLÉMATIQUE 1
- Énumération des problèmes 1
- Formulation d’une problématique générale2
- Analyse : 3
- Les solutions : 11
BIBLIOGRAPHIE
- INTRODUCTION:
EnergyCorp est une entreprise qui offre des services en efficacité énergétique. Cette compagnie est partagée en quatre divisions principales, à savoir Conrad, spécialisée dans les gros réseaux de chaleur (CFU); Delors, spécialisée dans la gestion et la maintenance de petite installation(GM) ; Facility Management (FM) qui s’occupe du bureau d’études et finalement Financiaris, la banque interne à l’entreprise. Il est aussi important de préciser que Conrad et Delors comptent ensemble 500 salariés sur 800 au total.
- DIAGNOSTIC : LA PROBLÉMATIQUE
- Énumération des problèmes
Après avoir analysé le cas, nous remarquons que les principaux problèmes se retrouvent entre la division Conrad et Delors. Tout d’abord, on observe des problèmes entre les divisions et entre leurs propres employés. En effet, les salariés de chaque division ne sont pas coopératifs avec ceux des autres divisons, ils arrivent même à se dévisager quand ils se côtoient. Que ce soit au niveau des échanges d‘informations, de coordination des tâches ou encore de respect des délais, on assiste à un réel contresens organisationnel et un manque de synergie entre les divisions. Ensuite, la structure de cette entreprise connaît quelques problèmes de hiérarchie. Cela crée une confusion auprès des salariés car ils ne savent pas sous quelle autorité ils sont placés : celle du directeur de division ou celle du directeur fonctionnel. De plus, les divisions s’impliquent dans les domaines qui appartiennent aux autres divisions. Il y a même certains qui font leur marché au sein des autres. Par ailleurs, trouver n’importe quel bout d’information fiable sur l’entreprise est un réel défi puisqu’ils proviennent souvent de sources non-identifiables. Ils sont donc incomplets et faux ce qui complique encore plus l’organisation de la compagnie. Et pour couronner le tout, le nouveau PDG, Gérard, a un très mauvais tempérament, ce qui n’aide pas à améliorer la situation de l’entreprise. Après avoir énuméré les différents problèmes concrets du cas, on peut en déduire que le principal problème d’EnergyCorp est la cohabitation entre les différentes divisions et hiérarchies. Chaque division est prête à tout faire pour son propre gain, en oubliant le fait qu’elles appartiennent toutes à la même compagnie.
- Formulation d’une problématique générale
Suite à cela, nous pouvons remarquer que la problématique centrale de ce cas est : Dans quelles mesures la mauvaise structure d’EnergyCorp influence-t-elle son mauvais fonctionnement ? En évoquant la structure nous parlons des relations entre les différentes divisions, les différents dirigeants et les salariés. Nous évoquons aussi la mauvaise répartition des fonctions aussi bien au sein des salariés que des dirigeants, le manque d’unicité de l’entreprise, la centralisation très forte en matière administrative et le problème au niveau de la transmission de l’information. Ainsi, il serait fort important de savoir si tout cela contribue au mauvais fonctionnement de l’entreprise et comment.
- Analyse :
Pour commencer, la perspective structurelle, est là où se concentre la grande majorité des problèmes. En ce qui concerne les rôles des travailleurs, ils ne sont pas clairs ; ils s’empiètent l’un sur l’autre puisque certains sortent de leur cadre de travail. Ceci fait en sorte que certains travaux sont mal faits voire même non effectués. Ensuite, au niveau de la départementalisation, tout est chamboulée. Les divisions ne respectent pas leur cadre de travail. Par exemple, Conrad qui est supposé s’occuper de la CFU s’occupe aussi du GM ce qui ne devrait pas être admissible puisque celle-ci doit être prise en main par Delors. Il en est de même pour Delors qui s’intègre dans les travaux de CFU. Pour ce qui est des ressources, il est très rare de voir un département partager des informations le concernant avec d’autres, ou même entre les salariés appartenant à un unique département.
Pour continuer, la perspective politique joue aussi un grand rôle dans le mauvais fonctionnement de l’entreprise. Nous pouvons commencer d’abord par les intérêts. Il n’y a pas d’intérêt général dans l’entreprise. Nous voyons plus des intérêts subjectifs de la part de chaque division ce qui cause des tensions entre eux : Conrad ¨fait son marché¨ chez Delors en se cherchant des nouveaux employés par le biais de propositions de meilleurs salaires. En passant au pouvoir au sein de la compagnie, comme nous l’avons déjà précisé, le pouvoir est très mal réparti entre les différentes hiérarchies de directeurs. En effet, les employés ne savent pas sur qui se baser pour appliquer les directives. Mais, puisque les intérêts sont portés sur les différentes divisions, les salariés finissent par écouter leur directeur de division. Pour continuer, les bonds de frustration du nouveau PDG rendent toutes négociations très difficiles, voire impossible. Nous pouvons prendre l’exemple concret de la réunion entre Gérard, Henri et Alaric. Dès que Gérard n’était pas en accord avec les propositions données, il s’est rapidement frustré et a jeté violemment son crayon à travers la pièce. On peut conclure qu’on retrouve de très mauvaises habiletés politique ce qui rend toute collaboration à l’intérieur même d’ÉnergyCorp impossible.
...