Quel est le bilan politique du protectionnisme de Donald Trump- Grand Oral SES

Intro

Tandis que le monde se tourne vers le commerce international et donc le développement de la doctrine économique du libre-échange avec par exemple de 1980 à 2017, le volume du commerce mondial a été multiplié par 6,8 ,la plus grande puissance mondiale fait chemin inverse. En effet, avec l’élection en 2016 du millionnaire républicain Donald Trump pour devenir le 58ème président des États-Unis, le pays va rompre avec un demi-siècle de doctrine américaine, pour entrer de plain-pied dans une nouvelle ère, celle du protectionnisme. Quelle est le bilan de la politique protectionnisme de Donald Trump ? Nous verrons tout d’abord les objectifs de celles-ci ainsi que les quelques points positifs et enfin nous analyserons les points négatifs que cela a engendré sur l’économie américaine.

1er partie

Tout d’abord, qu’est que le protectionnisme ? C’est une doctrine économique qui vise à protéger les producteurs nationaux, l’activité nationales de la concurrence étrangère en interdisant ou limitant les importations de biens ou de services. A en croire la communication de la Maison Blanche, les effets positifs se feraient déjà sentir.

Tout d’abord avec le protectionnisme éducateur dit offensif qui consiste à protéger de la concurrence étrangère les entreprises qui débutent sur le marché, protectionnisme souvent plus temporaire le temps de s’imposer sur le marché, de faire ça place. Le président a donc mis en place un plan d’investissement dans les infrastructures de 2 000 milliards de dollars. Il souhaite que ces dépenses profitent en priorité aux entreprises et aux emplois américains. Par exemple, cela a permis à une aciérie dans l’Illinois, mise à l’arrêt en 2015, de rouvrir pour embaucher 500 personnes, payés 30 dollars de l’heure, trois fois le salaire minimum.

Il y a également le protectionnisme défensif . Celui-ci vise à la protection alimentaire et national :Donald Trump propose «une hausse historique» du budget de la Défense, Le président américain souhaite augmenter de 9% le budget de l'armée . Ce type de protectionnisme a également comme but la protection de l’emploi nationale : Trump s’attribue plus généralement l’essor de l’emploi ouvrier, qui n’avait pas augmenté aussi vite depuis 1984, selon le Washington Post. Dans ce protectionnisme défensif, on note également la lutte contre le dumping social notamment envers la Chine où l’État intervient beaucoup pour aider ces entreprises. Depuis le mois de juin, les États-Unis taxent ainsi quelque 47 milliards de dollars d’importation d’acier et d’aluminium. Mais c’est la Chine qui s’attire les plus grosses foudres de Donald Trump. Rien qu’au mois de juillet 2018, il a imposé 34 milliards de dollars de produits chinois.

Si Trump s’en prend autant à la Chine, ce n’est pas qu’ un geste social en faveur des travailleurs américains. Car pour la classe dirigeante américaine, la Chine n’est plus l’inoffensive et bien utile "usine du monde" bon marché, mais une grande puissance économique qui refuse de plus en plus de se soumettre aux conditions des Etats-Unis et qui menacera bientôt son hégémonie mondiale.

Si l’on doit reconnaître à Donald Trump le mérite d’avoir éveillé les consciences sur

...