Résumé : Qui Débarrasse la table

Levasseur Nadjieska

1. Résumé : Qui Débarrasse la table

          Ce résumé se portera sur l’article nommé « Qui débarrasse la table ? Enquête sur la socialisation domestique primaire » tiré de l’ouvrage ‘Actes de la recherche en sciences sociales 2016/5 (N° 215)’. D’ailleurs, cet article a été rédigé par plusieurs auteurs différents qui sont : Martine Court, Julien Bertrand, Géraldine Bois, Gaële Henri-Panabière et Olivier Vanhée.

Le thème principal de ce texte s’intéresse au processus de la socialisation dans la famille et plus précisément de la répartition du travail domestique entre les filles et les garçons et cela de l’enfance jusqu’à l’adolescence. Le but étant de chercher à comprendre l’origine des inégalités que l’on peut observer entre les hommes et les femmes concernant leur rôle au sein du foyer. L’enquête qui a été mené fait l’objet d’une découverte fortuite et met en évidence les inégalités enracine dès l’enfance dans la famille. En effet, les filles seraient beaucoup plus sollicitées dans les tâches ménagères par leurs parents à l’inverse des garçons.                                                                                                                          Dans un premier temps, nous aborderons le sujet de l’attachement que les familles populaires accordent à la division sexuée dans les tâches ménagères. Ensuite, nous verrons que ces enfantes ont tendances à reproduire ces pratiques, ce qui perpétuent ce cercle vicieux. Finalement, la dernière partie se concentrera sur les nouvelles classes de famille où cette répartition est moins genrée. La question que l’on peut se poser est donc quelles sont les prédestinations que ces familles ont à suivre ou non ces stéréotypes ? Sorry j’ai pas compris après le  « ont à suivre ou non ces stéréotypes ? »

      Cet article s’appuie sur les récits de jeunes issues de familles nombreuses et de leurs parents et recueillis lors d’une enquête dont le but initial était « d’étudier le parcours scolaire des familles nombreuses ». On constate que la répartition des tâches que les parents mettent en place est profondément ancrée dans leur valeur et cela peu importe qu’ils en soient conscients ou non. Les interviewés clament tous haut et fort que tout le monde participe aux tâches ménagères, ce qui est faux quand on leur demande d’élaborer. Cette pratique est beaucoup plus présente dans les familles populaires où la mère est mère au foyer ou travaille saisonnièrement. Les enfants assimilent vite les rôles des genres dans la famille et s’en accommodent. Dans une famille nombreuse, les filles, même si elles sont plus petites que les garçons, se retrouvent à faire les tâches domestiques. Les familles n’ont pas mauvaises consciences pour autant et certains défendent ces inégalités. Un père défend même que chacun est à sa place. Par ailleurs, nous pouvons souligner que certains hommes, comme ce père de famille, voient dans cette différenciation, un point essentiel dans leur identité en tant qu’homme. Il est légitime qu’ils subviennent aux besoins de la famille, et donc normal que les femmes « s’occupent de la maison ». Ces visions sont fixées dans le psychisme des jeunes enfants qui répéteront inévitablement ce qu’ils ont appris dans leur foyer.

Néanmoins, cette inégalité se retrouvent atténuée dans les familles populaires les mieux dotées dû au fait qu’ils sont propriétaires de leur maison. Ces familles prônent l’égalité des sexes dans leur maison. Ils adhèrent à une répartition différenciée des tâches. Les garçons s’occupent du jardin, des taches extérieurs tandis que les filles s’occupent des tâches ménagères. Par ailleurs, le temps que les femmes passent à travailler reste plus élevées contrairement à celui des hommes. En effet, puisque celles-ci connaissent les bienfaits de l’école, car plus cultivées, font passer les devoirs avant les tâches ménagères de la maison, une évolution par rapport aux familles moins fortunées.

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