Prébiotique et probiotique
TD : Prébiotique et probiotique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maiwenn Pichon • 8 Avril 2018 • TD • 2 093 Mots (9 Pages) • 571 Vues
Le système immunitaire correspond à l’ensemble des processus et des mécanismes de défense qu’utilise l’organisme afin de lutter contre l’attaque d’un pathogène. Lorsque l’organisme réagit on appelle cela une réponse immunitaire.
Il existe 2 sortes d’immunité: l’immunité innée et l’immunité acquise. L’immunité innée n’agit pas en fonction du type de maladie qu’elle combat, c’est la première ligne en cas d’infection, elle crée une sorte d’inflammation. Elle se compose de barrière physique telle que la peau et les muqueuses. Ces cellules, des macrophages et des neutrophiles, utilisent un procédé appelé phagocytose ce qui consiste à entourer avec leur membrane cytoplasmique des particules solide et les introduits dans la cellule, ce forme autour une vésicule, appelé un phagosome, qui fusionne avec des lysosomes pour dégrader l’antigène phagocyté. L’immunité acquise, est spécifié c’est-à-dire qu’elle est composée de lymphocytes qui sont propre à la maladie qu’ils défendent et sont garder en mémoire par l‘organisme. Il y a deux sortes de lymphocytes : les B qui produises des anticorps (des protéines) qui sont produit dans la moelle osseuse et les lymphocytes T qui sont produit dans le thymus, organe situé dans la partie supérieur du thorax; c’est-à-dire au niveau du cou.
L’intestin, tube digestif, a également un rôle majeur dans le système immunitaire constitué de plusieurs de milliard de bactérie qui constituent: le microbiote intestinale. Il met en place trois types de ligne de défense. La première sert à tolérer les aliments et les bactéries de la flore, ils défendent l’organisme en s’attaquant aux germes pathogènes. La deuxième ligne correspond à la muqueuse intestinale, c’est une fine couche de cellule épithéliale qui recouvre le tube digestif, elle a une fonction de barrière plus ou moins perméable c’est à dire qu’elle laisse passer certaines substances mais barre la route aux agents pathogènes. Et la troisième ligne correspond à des centaines de milliard de bactérie qui correspond à la flore intestinal, elle est composée d’un millier d'espèces différentes, dont seules 20% sont connues. Cette flore intestinal, aussi appelé microbiote et permet ainsi le développement de formations lymphoïdes associés au muqueuse.
Le système immunitaire de l’intestin est en partie réalisé grâce aux plaques de Peyer aux nombre de 200 environ chez l’homme. Les plaques de Peyer font partie de la catégorie de MALT (Mucosa Associated Lymphoid Tissue) Elle permet à l’intestin de se défendre contre les mauvaises bactéries qui lui arrivent. Lorsqu’un pathogène arrive dans l’intestin au niveau de ces plaques, des cellules M (cellule Microfolds) qui sont capable de transférer des pathogènes et des antigènes présent dans l’intestin vers les tissues lymphoïdes sous-épithélial. Ces tissus sont organisés en follicules qui sont composé de lymphocyte T, et B de l’immunité acquise. Les cellules dendritiques qui capturent les antigènes c’est-à-dire des lymphocytes sensibilisés au niveau de la plaque de Peyer vont alors migrer dans les ganglions mésentériques puis rejoignent alors les sites effecteurs c’est à dire les villosités intestinale.
Des chercheurs de l’INRA se sont intéressés à l’immunité grâce au microbiote intestinale. Ils ont décidé de mettre des animaux dans un milieu sans bactéries (des rongeurs en particulier) Puis ils ont comparé des animaux qui ont vécu sans bactérie (c’est à dire anexié) avec des animaux « normaux » ce qui leur a permis de voir les fonctions du microbiote. Ils ont découvert que les animaux axéniques étaient très peu vascularisés, leur nombre de vaisseau sanguin est deux fois moins dense chez les souris sans bactéries car leur développement est stoppé. Ils avaient une couche de mucus plus importante mais surtout une susceptibilité aux infections augmentée. De plus le renouvellement de l’épithélium colique a ralenti en absence du microbiote. La production de cellule par crypte est réduite et peut aboutir à une différence de production d’environ 50 cellules c’est-à-dire d’environ 20%. Ils ont aussi découvert une hypoplasie des plaques de Peyer. Le nombre de lymphocytes intraépithéliaux est également réduit ainsi que la concentration d’immunoglobine sériques et une production cytokines limitées.
Par la suite ils ont donnée aux souris anexiées du microbiote « normale ». Apres quelque semaines ils se sont rendu compte que le microbiote avait besoin d’être sans cesse stimulé pour son développement et sa maturation, ainsi que pour le maintien de l’homéastie intestinale, de la fonction de barrière de l’épithélium ainsi que l’équilibre entre les réponses pro et anti- inflammatoire. Cela crée des déficiences du système immunitaire en absence de microbiote c’est pourquoi ils plaçent des nouveau née humains sous bulles stériles. Cela permettait d’éviter le développement de leur système immunitaire et de ne pas faire un rejet d’un greffe d’organe. Ils en ont donc conclu que lorsqu’un individu n’a pas de microbiote en bonne santé : ils risquent d’avoir une diminution du taux de vaisseau sanguin et une diminution de l’épaisseur des muscles une diminution du taux de cytokines ainsi que des plaque de Peyer et nombre de lymphocytes intra-épithéliaux. Par ailleurs cela crée une augmentation des infections. La bonne santé de notre microbiote est donc préférable.
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