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Interaction Biotique

TD : Interaction Biotique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2022  •  TD  •  935 Mots (4 Pages)  •  333 Vues

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TD - Les interactions biotiques - L'exemple de la prédation // Activité N°4

MÉTHODE(S)

AVANTAGE(S)

LIMITE(S)

Atelier 1 : Parasitoïde

La taille des nymphes ne permet pas d’observation directe sur le terrain de plus ils sont difficiles à identifier et à mettre en lien avec un hôte donc l’observation indirecte est aussi une méthode à éviter.

Expérience en laboratoire

  • Prélèvements de pupes de mouches sur le site.
  • Mise en élevage des pupes en

laboratoire.

  • Récupération des parasitoïdes sortis des pupes parasitées.
  • Recherches bibliographiques en amont pour connaître les espèces de mouches présentes sur le site de prélèvement (champ de carotte).
  • Préparation de différentes cages contenant les espèces de mouches correspondant au milieu de vie dans le site du prélèvement.
  • Injection de parasitoïdes dans les différentes cages.
  • Après plusieurs jours observation des différentes colonies :

On regarde quelles sont les espèces atteintes par les parasitoïdes en observant les pupes parasitées vides et les téguments de leurs hôtes.

Observation attendues :

  • On obtient le spectre de proie de l’ hyménoptère parasitoïde
  • On pourra déterminer celui-ci est

généraliste ou spécialiste

  • La différence de taille des populations de mouches après une exposition prolongée aux parasitoïdes nous donnera une idée précise de quelles espèces de mouche sont ciblées en priorité par les parasitoïdes.

  • Les bases de données sur les espèces de mouche en fonction de leur position géographique et de leur milieu naturel sont accessibles facilement grâce à des recherches bibliographiques.
  • On ne peut pas réitérer l’expérience sur toutes les espèces de mouches existantes. On risque donc de passer à côté de potentielles espèces hôtes.

  • Il peut y avoir des biais comportementaux dus à l’élevage en laboratoire.
  • L’expérience peut être longue et fastidieuse due à la nécessité de mettre en élevage l’espèce parasitoïde.

-        On peut jouer sur les facteurs environnementaux

Atelier 2 : Lynx des Vosges

AVANTAGES

LIMITES

Si on veut réintroduire le lynx c’est qu’il est en captivité : on ne peut donc pas faire d’observation directe sur le terrain. On utilise donc une méthode d’expérimentation.

Expérimentation en captivité :

  • Recherches bibliographiques sur son régime alimentaire sur les différentes espèces de proies présentes dans les Vosges, ainsi que sur les données concernant son spectre de proie.

  • On lui soumet différentes sources de nourritures qu’il peut trouver et chasser dans les Vosges.

Observation complémentaire :

On utilise une observation indirecte en ce qui concerne les déjections des lynx des Vosges vivant encore en milieu naturel. On appuiera donc les recherches bibliographiques puisqu’on aura une idée de ce que ce type d’espèce chasse dans son milieu naturel.

Observations attendues :

On s’attend à ce que le Lynx mange principalement ce que l’on a pu observer dans les recherches bibliographiques et ce qu’on aura vu par l’observation indirecte des défécations des lynx sauvages.

  • Facile à mettre en place car il est en captivité.

  • Vu qu’il s’agit d’une réinsertion, il doit probablement déjà y avoir des données bibliographiques attestant de son régime à l’époque où l’espèce vivait à l’état naturel dans les Vosges.
  • On ne pourra pas lui faire tester tous les différents types de proies dans l’absolu.
  • Ses capacités à chasser en autonomie seront peut-être biaisées du à la captivité et l’aisance qu’il avait à se procurer de la nourriture.

Atelier 3 : Etude du régime alimentaire d’une araignée

AVANTAGES

LIMITES

Méthode : Etude en laboratoire

  • Mise en place de dispositifs expérimentaux de laboratoire : on prélève plusieurs spécimens d’araignées puis on les place dans des cages en élevage.
  • Proposition au prédateur (l’araignée guyanaise) de proies de différentes espèces ou de proies qui varient en valeur énergétique, en quantité, en masse, en taille, en couleur, en aspect, etc…

Nb : on privilégiera les espèces de son milieu naturel habituel.

Informations obtenues :

  • Possibilité de contrôle par l’expérimentateur des conditions environnementales.

  • Si l’araignée est un prédateur spécialisé sur un type de proie, la méthode sera très efficace et rapide.

  • On pourra même étudier la séquence comportementale de capture des proies.
  • Il n’est pas possible d’élever un grand nombre d’espèces pour des raisons de matériel, de logistique et de coût.
  • Si régime alimentaire polyphages, cette méthode devient compliquée
  • Les conditions d’élevage pourraient modifier les comportement naturels du prédateur.

- On pourra étudier la stratégie de sélection des proies et des comportements de sélection.

-        Les prédateurs sont contraints dans l’espace qu’on leur

donne en laboratoire.

- Le nombre et le type de proies consommés en fonction de leurs caractéristiques et de celles du prédateur.

Atelier 4 : Etude du régime alimentaire d’un rapace nocturne

2) Les limites de cette méthode :

On se base sur des pelotes de réjection de la chouette effraie, un rapace nocturne. Cela correspond à une observation indirecte permettant de déterminer précisément le régime alimentaire des oiseaux de proies comme la chouette effraie.

-        Difficultés à identifier les restes osseux, poils ou plumes ont régurgité à une espèce précise.

1)   Le fait que ce rapace soit nocturne est une chose à prendre en compte donc son observation directe sur le terrain peut-être beaucoup trop chronophage et coûteux. Les oiseaux de proies ont comme caractéristique d’avaler leurs proies entières sans les dépecer. La méthode d’observation indirecte avec les pelotes de rejections est la méthode adapté

  • Une certaine proportion de proies ne se trouve pas dans ces pelotes de réjection

  • Le régime alimentaire peut varier en fonction des saisons et du lieu

3) Après certaines recherches bibliographiques, les rapaces nocturnes se manifestent du crépuscule jusqu’à minuit et de 4-5h du matin jusqu’au lever du jour. Plusieurs passage peuvent être nécessaire

On peut aussi poser une caméra à détecteur de mouvement (en fonction de la période d’activité des rapaces), après avoir préalablement disposé différents types de nourriture. On observe quels sont les proies (Expérimentation de terrain)

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