Héritage politique de la France du premier 19ème siècle (jusqu’à la fin des années 1840)
Étude de cas : Héritage politique de la France du premier 19ème siècle (jusqu’à la fin des années 1840). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ZAK60 • 17 Novembre 2021 • Étude de cas • 1 036 Mots (5 Pages) • 500 Vues
Cours n°2 :
Résumé du Cours n°1 :
Nous avons étudié l’héritage politique de la France du premier 19ème siècle (jusqu’à la fin des années 1840)
Nous allons aujourd’hui aborder l’année 1848, plus précisément de l’histoire des régimes politiques de 1848 jusqu’en 1914. 1848 est un moment de rupture très important, la monarchie de juillet qui tombe pour laisser place à la nouvelle expérience républicaine qui va être marqué par l’avènement du suffrage universel.
Les Débuts de La Seconde République
Février-Juin 1848
- La Révolution de Février 1848
- Les origines de la révolution
Ils existent deux types d’origines :
- Les origines lointaines des évènements ou causes profondes
- Les origines proches, les faits qui déclenchent les évènements.
Les origines lointaines de la révolution de février 1848 sont multiples.
Tout d’abord nous avons le vieillissement du régime, soit de la monarchie de juillet qui est installée en France depuis 1830. Ce régime n’évolue plus, il fait de l’immobilisme le cœur de son action politique. Depuis 1840, François Guizot et la même équipe de ministre nommée par le roi vieillissant Louis Philippe 1er sont au pouvoir. Ils se contentent du régime tel qu’il est en refusant les réformes. Ce gouvernement pratique même pour assurer le succès de sa majorité la corruption, ce qui discrédite son régime. Le vieillissement du régime est donc la première cause profonde.
La seconde est le divorce croisant entre le régime et la nation. Un divorce qui ne fait que s’accroître. En 1847, la France compte 35 000 000 d’habitants pour seulement 250 000 électeurs. La vie politique est le fait d’une minorité et la base du régime est donc très étroite dans la population. Or il y au même moment une forte demande d’accession au pouvoir, de nouvelles élites (celle de la bourgeoisie) qui peu à peu ont remplacé les anciennes.
Des élites qui ont réussi dans le domaine économique, avec la révolution industrielle, des banquiers, des chefs d’entreprises, des professions libérales, voire des professions intellectuelles. Or au moment où ces classes sociales de la bourgeoisie aspirent à accéder au gouvernement, aspirent à pouvoir voter et éventuellement même agir dans le cadre du gouvernement. Au même moment l’absence et le refus de réformes fait que la société est bloquée, alors qu’il y a cette dynamique de cette classe sociale nouvelle. Il y a donc une rupture entre une aspiration collective à accéder au pouvoir à faire des réformes et le refus absolu du gouvernement.
Enfin il y a le contexte de crise économique et sociale, que connaît la France et qui forme l’arrière-plan des évènements de la fin de l’année 1848 et de la fin des années 1848.
En effet, pendant la monarchie de juillet, la France a fait sa révolution industrielle avec des régions qui ont connu un grand développement dans ce domaine. Or cette révolution industrielle, ce décollage de l’industrie, a fait apparaître un monde d’ouvriers pauvres. Des ouvriers qui n’ont aucune autre force de travail et aucun autre bien que la force de leur bras. On les appelle des « prolétaires ». Ils vivent dans des conditions extrêmement difficiles, ils travaillent dans des conditions extrêmement pénibles.
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