Choix des objectifs et contrôle stratégique
Cours : Choix des objectifs et contrôle stratégique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ephe Aguirre • 31 Mars 2020 • Cours • 789 Mots (4 Pages) • 465 Vues
L’ethnocentrisme c’est un comportement social et une attitude inconsciemment motivée qui conduit à privilégier et à surestimer le groupe racial auquel on appartient, parfois en arrivant jusqu’à des préjugés en ce qui concerne les autres peuples. Selon, Claude Lévi-Strauss dans Race et Histoire, un ouvrage du vingtième siècle, les peuples « civilisés » ont l’habitude d’avoir des préjugés sur ce qui leur est inconnue. Mais alors, peut-on dire qu’il existe des peuples civilisés et d’autres pas ? Doit-on dire que les barbares sont forcément des peuples non civilisés ? Dans un premier temps, nous verrons le constant de l’attitude que l’auteur donne, puis dans un second nous verrons comment l’Antiquité discriminer leur « opposés », et nous allons raisonner sur la dernière citation du philosophe.
Pour commencer, nous pouvons voir que l’auteur commence par un constant d’attitude, qui pour lui est une vieille attitude : lorsque l’on se trouvent dans « une situation inattendue », comme quand nous somme en voyage ou à chaque fois que l’on se retrouve face à une culture qui n’est pas forcement la nôtre, nous avons l’habitude de le renier. Alors, « les formes culturelles morales, religieuses, sociales, esthétiques » sont facilement jugées dès qu’elle ne nous ressemble plus.
L’auteur cite entre guillemets des remarques familiers que nous avons tous pu entendre ou prononcer, quand il s’agit de qualifier « l’autre », c’est-à-dire celui que nous croyons différent de nous-même: « Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela ». Nous pouvons, observer que toutes ces remarques sont négatives (« ne[…]pas ») ou péjoratives (« sauvages ») et l’emploi du « nous » permet au lecteur de pouvoir l’amener à réfléchir sur ses propres croyances et préjugés.
De plus, l'auteur qualifie ces propos avec dureté, c’est-à-dire qu’ ils montrent de l’ignorance, mais aussi une capacité à agresser l'autre. L'analyse qui est faite est dans le but de voir dans le « frisson » face à tout ce qui est étranger une sorte de peur, ce qui pourrait même nous amener vers la xénophobie, c’est-à-dire quelqu’un qui manifeste de l'hostilité à l'égard des étrangers, de ce qui vient de l'étranger. C'est la même peur que l'on retrouve dans le racisme, mais différent car ici c’est le refus de toutes les caractéristiques culturelles étrangères. Ainsi l'auteur va se livrer à une critique de ce qu'on appelle l'ethnocentrisme. Dans laquelle sa consiste à faire de sa propre culture, de son groupe, un modèle pour les autres.
Ensuite l’Antiquité pratiquait déjà cette discrimination; elle qualifiait de « barbare » et de « sauvage » tout ce qui n’appartenait pas à la culture grecque. D’ailleurs, le lien entre ces deux mots c’est qu’ils renvoient au domaine de la nature, qui désigne tout ce qui existe sans l’homme et est l’ensemble des végétaux et animaux. Mais puisque, traiter l’autre de « barbare » ou de « sauvage », c’est le ramener à règle de vie animal.
On refuse donc depuis l’Antiquité de reconnaître la diversité culturelle, du fait qu’il puisse exister plusieurs cultures qui soient bien, en préférant « rejeter hors de la culture dans la nature », tout ce qui n’est pas juste à la règle « sous laquelle on vit ».
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