Thème « Je me souviens » - Séance 3
Fiche : Thème « Je me souviens » - Séance 3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar spiderman98 • 10 Juin 2020 • Fiche • 391 Mots (2 Pages) • 690 Vues
Thème « Je me souviens » - Séance 3
Cours du 17 mars : faire les questions et le bilan des documents
Synthèse des documents :
La mémoire est considérée dans un premier temps comme un récit des événements vécus dans notre passé. Cependant, il existe une conception plus large de celle-ci : celle d’un système qui fait de nous ce que nous sommes en faisant appel à tout un processus de reconstruction de ses propres souvenirs. C’est ce que montrent les auteurs de chacun des textes de ce corpus : Une recherche sur le lien entre la mémoire et l’identité ainsi qu’une autobiographie d’un auteur qui en a fait personnellement l’expérience à travers son récit. Peut-on faire appel à notre mémoire, sans altérer les faits à cause de notre perception ?
Dans les documents du corpus, nous pouvons voir que le sujet du souvenir est abordé de deux différentes manière, tout d’abord dans le texte de Conway et Piolino «Tous les rouages de notre identité », nous avons une approche scientifique et rationnelle alors que dans le texte d’André Gide «Si le grain ne meurt», nous avons une approche plus fantaisiste et personnelle du souvenir.
En revanche nous pouvons mettre en lien les deux documents ayant des approches différentes : dans le document d’André Gide, nous pouvons voir que l’auteur parle de ses souvenirs qui sont très précis mais dont la date des faits reste très vague aussi. L’auteur apprend finalement que ses souvenirs sont erronés d’après sa mère. Face à la réalité, André Gide éprouve un sentiment de déception entre ce qu’il a fantasmé et ce qui s’est réellement passé et remet donc en cause les souvenirs qui constituaient sont passé et son identité.
Dans le document de Conway et Piolino, il est expliqué que les souvenirs cohérents et précis sont généralement des récits dépourvus de ressentis et de perceptions de l’évènement en question, on parle alors d’un excès de « correspondance ». A l’inverse, une interprétation d’un évènement basé sur le ressenti de la personne peut rapidement se transformer en excès de « cohérence » et donc de « construire un passé fantasque » comme l’a vécu André Gide. Le lien est donc fait entre les deux documents, une explication scientifique est donnée au récit de la personne du premier document.
...