Culture Générale: JE ME SOUVIENS
Étude de cas : Culture Générale: JE ME SOUVIENS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sephora Mahmoudi • 6 Mars 2017 • Étude de cas • 711 Mots (3 Pages) • 1 071 Vues
JE ME SOUVIENS
Les souvenirs sont des éléments passés que l’on garde en mémoire. Cependant la mémoire est sélective et ne peut retenir tous ces moments. D’après Marcel PROUST, les souvenirs ne surviennent pas sur demande, ils apparaissent à notre grand étonnement, telle que la mémoire sur le goût qu’il explique dans son roman « à la recherche du temps perdu », paru en 1913.
A quelle position doit-on placer nos souvenirs ? Et jouent-ils un rôle majeur dans notre vie ?
Premièrement, j’analyserai les différentes parties de la mémoire. Ensuite, je vous parlerai des facettes de l’oubli et enfin, je vous expliquerai les bienfaits du souvenir.
- Les différentes parties de la mémoire
La mémoire peut être dangereuse, il faut se méfier de ce que l’on se rappelle. Quelque fois, certains souvenirs peuvent porter sur des événements que des personnes nous ont raconté mais que l’on n’a pas vécu personnellement dans notre passé. Les souvenirs sont une reconstitution des moments passés qui ont été sélectionnés. En d’autres termes, l’oubli efface des moments de notre vie et la mémoire en sélectionne d’autre qu’elle met en avant dans notre vie. D’après G. PEREC, dans son roman « W ou le souvenir de l’enfance » publié en 1975, le souvenir est souvent transformé. Dans sa mémoire PEREC se rappelait avoir été une victime épique, il était un réalité qu’un simple témoin. La mémoire n’est pas toujours sûre et il faut se méfier de certains souvenirs.
- Les facettes de l’oubli
La mémoire est le souvenir, dans la nouvelle « Funes ou la mémoire », J.L BORGES met en avant un hyper mnésique. Ce personnage montre les méfaits de cette mémoire trop envahissante. Oublier certains éléments est important pour se rappeler, et Funes n’y parvient pas. Les souvenirs hantent notre mémoire, ce sont surtout les événements qui nous ont traumatisé qui restent.
- Les bienfaits du souvenir
La plupart de nos souvenirs sont bons. Nous nous souvenons, la plupart du temps des bons souvenir, il est rare que notre mémoire nous fasse rappeler les mauvais. Car l'être humain préfère se souvenir de choses agréables car il est plus à l'aise face aux bons souvenirs qu'aux moins bons. On appelle cela la mémoire sélective. Se remémorer de bons souvenirs est plus facile que se remémorer des moments pénibles. Cependant nous pouvons nous posez des questions, par rapport aux mauvais moments de notre vie comme la mort d’un proche. En effet, nous pouvons le définir comme étant un mauvais souvenir, et pourtant, on s’en souvient. Pourquoi nos esprits restent marqués ? Tout simplement parce que nous entretenons ce souvenir. En nous remémorant souvent les souvenirs avec cette personne. Chaque individu se demande un jour, pourquoi il est nécessaire de se souvenir. Car vivre, c'est vivre dans le moment présent et non penser au passé. Donc pour certaines personnes, il serait illogique, voir inutile de se remémorer un temps révolu dans lequel, nous n'avons à l'instant présent plus aucune emprise. Et pourtant, se souvenir peut nous permettre d'être nostalgique à certains moments de notre passé, de porter des regrets. En effet, il est parfois très important de ne pas oublier. Certes le souvenir n’est pas un album de notre passé que l’on garde en mémoire, le souvenir change tout le temps. Il manque souvent de précision. Il permet de refaire une histoire de manière plus acceptable. Dans la chanson « J’ai la mémoire qui flanche » de J. MOREAU, elle raconte une rupture amoureuse dont elle a oublié certains éléments. Dans « W ou le souvenir de l’enfance » de G. PEREC, il relate le fait de se souvenir, afin de sortir plus fort d’une situation traumatisante. Il réinvente son histoire qui est une dure réalité grâce au biais d’un roman.
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