SVT - DMLA
Étude de cas : SVT - DMLA. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amélia Tebboub • 3 Novembre 2017 • Étude de cas • 582 Mots (3 Pages) • 976 Vues
DEVOIR MAISON SVT N°1 : COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
Aujourd’hui, même si une personne née en n’ayant aucun problème de visions particuliers, cette même personne pourrait être confrontée plus tard à une baisse de vision qui pourrait être handicapant pour sa vie quotidienne. C’est le cas de la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) qui est une maladie entraînant en vieillissement de la macula qui est la zone centrale de la rétine, cela conduit à une perte de la vision centrale qui permet d’identifier l’objet ou le visage que nous observons, néanmoins la vision périphérique reste intacte même à un stade tardif de la maladie. Cette maladie peut débuter sur une personne ayant atteint l’âge de 50 ans même si elle est plus fréquente sur les patients ayant environs 80 ans. La DMLA est très répandue dans les pays développés, on compte à ce jour, 1 million de personnes atteintes en France et 200 000 personnes ayant les formes les plus sévères avec une baisse visuelle importante. D’après certaines estimations ces chiffres devraient doubler d’ici 2020.
Actuellement il existe un dispositif qui pourrait lutter contre cette maladie uniquement si il connaît une amélioration suffisante. Il s’agit de l’implant rétinien, c’est une mini-puce électronique mesurant 3 mm, elle est composée de micro-électrodes qui réagissent à la lumière et stimulent le nerf optique. Cependant cet implant possède énormément de contraintes, les patients ayant essayé l’implant on eu accès à une vision partielle et grossière, ils ne voyaient uniquement qu’en noir et blanc et ils distinguaient uniquement les formes et les couleurs très contrastées, de plus comme le capteur ne recouvre pas toute la surface de la rétine, mais seulement une zone de 3 mm, leur champ de vision est énormément réduit. Mais malgré les limites cet implant reste une opportunité favorable pour les personnes ayant perdu la vue suite à une rétinopathie pigmentaire qui est une maladie génétique de l’œil qui détruit les cellules de la rétine. Afin de prouver ce succès, nous pouvons citer l’exemple de deux patients anglais qui suite à cette maladie on était aveugle durant plusieurs années, grâce à cet implant ils ont pu retrouver la vue, même si leur champ de vision reste imparfait.
Ainsi dans le futur, si le nombre de microélectrodes augmente sur chaque prothèse, la vision des patients pourrait être améliorée. La personne pourra donc facilement reconnaître un objet ou détecter un visage et des lettres. Ce dispositif pourra alors être utilisé sur les personnes atteintes de DMLA. Cependant ces améliorations demandent un certain investissement, on compte 73 000 euros pour un modèle Argus II, tout le monde ne peut pas se permettre une telle dépense. En Europe, uniquement une soixantaine de personnes a eu le privilège de pouvoir bénéficier de ce mécanisme. En plus de cela, la pose de cet appareil nécessite beaucoup de précision, c’est une grosse intervention durant plus de quatre heures et uniquement un chirurgien ayant une grande expérience peut se permettre de réaliser cette opération.
Ainsi le développement de l’implant rétinien est important, malgré ces limites, comme nous avons vu précédemment, il permet à un patient de retrouver la vue, malgré une vision imparfaite et un champ de vision réduit, cela pourrait améliorer les conditions de vie de certaines personnes. La vue étant un sens pratiquement indispensable afin de mener une vie dans la tranquillité, cet implant pourrait offrir à chaque patient un soulagement dans leur vie personnelle et cela peut être un poids en moins à supporter dans leur vie quotidienne.
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