Le domaine continental
Étude de cas : Le domaine continental. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fleur23 • 23 Février 2019 • Étude de cas • 1 091 Mots (5 Pages) • 677 Vues
Le domaine continental et sa dynamique
L’Archéen est une période entre -4 et 2,5 milliards d’années pendant laquelle la Terre était plus chaude et était le siège d’une activité magmatique intense. La terre produisait aussi de la croûte continentale par subduction. Suite à cette période, la Terre s’est progressivement refroidie et les mécanismes de production de la croûte continentale ont été modifiés.
A l’aide des documents et des connaissances, nous allons donc voir en quoi ces deux modèles de formation de la croûte continentale actuelle et primitive sont valides ou non ?
Dans un premier temps, nous allons comparer le modèle de formation de la croûte continentale actuelle et primitive.
Dans un second temps, nous discuterons de la validité des deux modèles.
Dans un premier temps, comparons les deux modèles de genèse de la croûte continentale actuelle et archéenne.
Dans le 1er document, on observe deux schémas qui sont des modèles de la formation de la croûte actuelle pour le document 1b et ancienne sur le document 1a.
ON observe que sur les deux schémas la croûte continentale se forme à partir d’un contexte de subduction, dans une zone de subduction.
De plus, dans les deux documents, on observe que la formation de croûte continentale se fait à partir de magma. En effet, on sait qu’en refroidissant, le magma est à l’origine de la croûte continentale.
En outre, on sait que les zones de subduction sont des marges actives car l’activité volcanique et sismique y est importante.
Cependant, l’origine de ce magma est différente selon la période. En effet, on observe dans le document 1a que les roches de la croûte océanique plongeante sont en fusion partielle entre 50 et 75 km de profondeur. On déduit donc que la fusion partielle des roches de la croûte océanique hydratée donne le magma à l’origine de la nouvelle croûte continentale.
Tandis que sur le document 1b, c’est-à-dire à l’époque actuelle, on observe de la croûte océanique hydratée dont les roches ne sont pas en fusion partielle. Cependant, on observe que le manteau de la lithosphère chevauchante, entre 50 et 100km de profondeur, possède des roches en fusion partielle. Or, on sait que le solidus de la péridotite du manteau ne se fait qu’à partir de la péridotite hydratée.
Ainsi, on déduit d’après ce document et de nos connaissances, que la croûte continentale est formée à partir de magma provenant de la fusion de la péridotite hydratée du manteau entre 50 et 100km de profondeur.
Ainsi, nous allons voir si ces deux modèles sont valides à l’aide des documents 2 et 3 qui nous donnent les conditions de fusion de la croûte océanique et de la péridotite.
Premièrement, nous allons discuter de la validité du modèle de l’Archéen.
On observe sur le document 2 un graphique présentant les conditions de fusion de la CO anhydre et hydratée et les gradients géothermiques dans une zone de subduction actuelle et archéenne.
On remarque que le gradient géothermique archéen qui est plus élevé que l’actuel. Or, est appelée gradient géothermique l’augmentation de la température au sein de la Terre en fonction de la profondeur. Cette augmentation. La courbe représentative de cette température en fonction de la température est appelée le géotherme. On déduit qu’à l’Archéen la témprature augmentait pus vite avec la profondeur que maintenant.
...