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CARACTERISATION DU DOMAINE CONTINENTAL

Cours : CARACTERISATION DU DOMAINE CONTINENTAL. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2019  •  Cours  •  1 885 Mots (8 Pages)  •  710 Vues

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CHAPITRE 1: CARACTERISATION DU DOMAINE CONTINENTAL

  • Doc 1 : sur la carte des reliefs de la France, on constate que la croûte continentale présente des variations d'altitude.
             
  • Doc 2 : la coupe topographique réalisée entre le Puy de Sancy et le Mont         blanc montre que la croûte continentale est épaissie         au niveau des chaînes de montagnes. Il y a donc des matériaux en excès à leur niveau.
            
  • Doc 1 p 144 (Bordas): des différences d'épaisseur ont une influence sur la gravimétrie.

AINSI: on s'attend à trouver une anomalie gravimétrique positive au niveau des reliefs puisqu'il y a      « de la croûte en excès ».

Analysons la carte des anomalies: doc 2 p 144 (Bordas)

Résultats ÉTONNANTS:

  • relation inexpliquée: les anomalies sont négatives au niveau des Alpes et des Pyrénées et positives au niveau des océans.
             
  • Tout se         passe comme si l'effet des reliefs montagneux était compensé par un défaut de masse en profondeur, et celui des reliefs en creux,         océanique par un excès de masse en profondeur.

  • Pb: Comment expliquer cette apparente contradiction?
  • Comment expliquer la dualité d'altitude océans-continents? (geolpoch p 19)
  • Quelles sont les caractéristiques propres au domaine continental?

Hypothèses:

Hypothèse N°1: La croûte est constituée de roches de très faible densité

Hypothèse N°2: L'anomalie peut s'expliquer par des modifications en profondeur

Hypothèse N°1 :la croute est constituée de roches de très faible densité

I- Les roches de la croûte continentale:

        A- À l'affleurement:

Doc: carte géologique des Alpes : geolpoch p 7

On y remarque:        granite, gneiss et calcaires

TP: La densité moyenne des croûtes continentales et océaniques

ETAPE 1 : Effectuer une démarche scientifique et concevoir un protocole expérimental pour évaluer la densité des roches

  • Matériel : Un bécher d’eau, une balance, des échantillons de roches, une         éprouvette graduée,
  • Données complémentaires :

* densité de la CO = 2.9
        

* densité manteau lithosphérique = 3.3
        

* proportions de différentes roches de la CC :
11% roches sédimentaires
44.5% roches magmatiques
44.5% roches métamorphiques

ETAPE 2-3: Réaliser le protocole et communiquer des résultats : (tableau conseillé)

ETAPE 4 : Interpréter et conclure : (hypothèse infirmée ou confirmée)

→ Conclusion:

GRANITE

GNEISS

CALCAIRE

Masses

289,3 g

279,6 g

247,1 g

Volumes

117 mL

108 mL

108 mL

Masse volumiques

289,3/117 = 2,5 g/cm³

279,6/108 = 2,3 g/cm³

274,1/108 = 2,6 g/cm³

Densités

2,5/1 = 2,5

2,3/1 = 2,3

2,6/1 = 2,6

(2,5 + 2,3 + 2,6)/3 = 2,47        et densité de la croûte océanique 2,9

L'écart est trop faible pour être significatif DONC, Hypothèse N°1 est réfutée

Hypothèse N°2: l'anomalie constatée pourrait s'expliquer par la nature des matériaux profonds, l'épaisseur de la croûte et/ou une position particulière du MOHO

        B- En profondeur

moyens d'études: le profil sismique ECORS-CROP → études sismiques

                1.Epaisseur de la croûte et profondeur du Moho
→ Conclusion :                                                                                                                                   *L'épaisseur de la croûte s'est accrue au niveau des montagnes: 70 KM (moyenne= 30Km)                   *Les études sismiques révèlent un approfondissement du Moho sous la chaîne de montagnes.               *Cet épaississement est surtout lié à la présence d'une racine crustale en profondeur.

Ainsi l'anomalie gravimétrique négative peut s'expliquer par un excès de matériaux de plus faibles densités : la croûte continentale ; au dépens d'un matériau plus dense : le manteau.

  • Pb: comment expliquer la présence de cette « racine crustale » sous les chaînes de montagnes?

Pour rendre compte des anomalies gravimétriques, les spécialistes ont admis qu'à une certaine profondeur, la lithosphère est soumise à une pression constante qui ne dépend pas des reliefs superficiels.                   À cette profondeur, dite surface de compensation, la lithosphère est en équilibre « isostatique ».           

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