La contraception d'urgence et IVG
Dissertation : La contraception d'urgence et IVG. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar judithb • 2 Novembre 2018 • Dissertation • 563 Mots (3 Pages) • 694 Vues
Contraception d’urgence et IVG
Depuis plusieurs années, des méthodes de contraception d’urgence, appliquées après un rapport mal ou pas protégé ont été mises en place pour permettre de limiter les grossesses non désirées, nous parlons dans notre cas de méthodes hormonales. Cependant, quelles solutions peuvent être proposées à une femme ayant eu un rapport peu protégé ? Nous aborderons en trois temps, chacune de ses méthodes en analysant leur mode d’action.
Depuis 1999, nous avons à disposition la « pilule du lendemain » contenant une dose élevée de lévonorgestrel. Il s’agit de la méthode la plus courante en France. Le lévonorgestrel est un dérivé très proche de la progestérone, qui est une hormone naturelle sécrété chez la femme lors de la lutéale du cycle. Cette pilule, ayant une dose 50 fois plus élevée qu’une pilule contraceptive quotidienne, à pour but de bloquer l’ovulation si le rapport à eu lieu avant, ou aussi bloquer le transit des spermatozoïdes au niveau du col utérin, elle a donc un effet contraceptif. Cependant, il est recommandé de prendre ce comprimé le plus tôt possible après le rapport peu ou pas protégé, idéalement dans les 12 heures suivantes, mais au plus tard 72heures après.
Depuis 2009, a été mis en plus sur le marché, la « pilule du surlendemain » qui elle est composée de l’acétate d’ulipristal. Elle a pour but de bloquer l’action de la progestérone, cela bloque l’ovulation même lorsqu’elle est sur le point de se produire. En second lieu elle empêche la nidation de l’embryon s’il y a eu fécondation. Cependant, elle ne remplace pas une contraception classique et doit être utilisée qu’en cas d’urgence. Il est possible de prendre ce comprimé jusqu'à 5 jours après le rapport mais il est recommandé de le prendre le plus tôt possible puisque tout comme la pilule du lendemain, son efficacité diminue avec le temps.
Puis il existe une troisième méthode médicamenteuse utilisée comme pilule abortive qui est un antiprogestatif (RU-486). Ce comprimé délivré par hôpital, médecin gynécologue ou généraliste agrée, permet d’interrompre une grossesse débutante en empêchant l’action de la progestérone nécessaire à l’endomètre, la progestérone est l’hormone qui permet le développement et l’irrigation de l’endomètre. Suite à cette destruction, c’est le retour des règles et l’embryon est expulsé. Cette solution pas anodine, n’est valable que jusqu'à la 5ieme semaine de grossesse et nécessite le consentement signé de la patiente puis un rendez-vous au préalable ainsi qu’un suivi médical après la destruction de l’embryon.
La contraception d’urgence n’est pas à prendre à la légère et comme son nom l’indique, n’est à utiliser qu’en cas d’urgence. Les fortes doses d’hormones prises avec le lévonorgestrel ou l’acétate d’ulipristal peuvent engendrer des effets secondaires tels que des nausées, maux de ventre ou saignements irréguliers par exemple. Il ne faut donc pas utiliser la pilule du lendemain et du surlendemain comme moyen de contraception régulier. Outre ces comprimés, seule la prise de RU-486 peut être qualifiée d’IVG (interruption volontaire de grossesse) puisque ce médicament expulse un jeune embryon du corps de la femme, alors que la grossesse était déjà récente. Les autres méthodes vues ci-dessus ont pour but de bloquer l’ovulation qui n’a pas ou a juste eu lieu, bien avant qu’un embryon n’ait eu le temps d’être crée. C’est pour cela que dans le cas du RU- 486 nous parlons d’IVG.
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