L'origine des génotypes
Fiche : L'origine des génotypes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emma.huste • 5 Mai 2022 • Fiche • 596 Mots (3 Pages) • 598 Vues
L’origine du génotype des individus
I- Stabilité génétique et évolution clonale
A) Clone cellulaire
Une cellule subit une succession de mitoses= naissance d’un ensemble de cellules génétiquement semblables : CLONES CELLULAIRES.
Les clones cellulaires sont impliqués dans différentes fonctions : reproduction asexuée, renouvellement tissulaire, défense de l’organisme.
B) Clones cellulaires et et innovations génétiques
La diversité génétique au sein d’un clone est le résultat de mutations. Ces mutations sont héréditaires si elles surviennent dans la cellule de la lignée germinale.
Certaines mutations sont sans effet, d’autres ont un effet négatif, d’autres sont à l’origine de caractères nouveaux susceptibles d’être sélectionné au cours de l’évolution.
II- Le brassage des génomes à chaque génération : la reproduction sexuée
A) Fécondation et génotype de la cellule-oeuf
La méiose permet l’obtention de gamètes aploïdes, la fécondation réunie 2 cellules aploïdes, elle rétablit donc la diploïdie.
La cellule-œuf peut présenter de nouvelles combinaisons d’allèles à l’origine de la diversité génétique.
Pour un gène donné : soit 2 allèles sont identiques et la cellule est homozygote ; soit les 2 allèles sont différents et la cellule est hétérozygote.
B) Dominance et récessivité
Dans la cellule hétérozygote, l’allèle qui s’exprime est dominant et l’allèle qui ne s’exprime pas est récessif.
Par exemple : Dans les groupes sanguins, les individus hétérozygotes [A//O] ou [B//O] seront du groupe sanguin A ou B. L’allèle A ou B est donc dominant sur l’allèle O qui sera récessif. Si le génotype est (A//B) alors le groupe sanguin est [AB], on dit que les allèles A et B sont codominants.
C) Le brassage interchromosomique
Au cours de l’anaphase 1, les paires de chromosomes homologues se séparent de façon aléatoire. Cela permet de nouvelles combinaisons d’allèles, c’est le brassage interchromosomique.
Le nombre de combinaisons sont aploïdes à partir d’une cellule diploïde est de 2n où n représente le nombre de chromosomes différents.
Par exemple : Le génome de l’homme n=23, l’homme peut donc produire 223= 8,4 X 106 gamètes différentes par le brassage interchromosomique.
D) Le brassage intrachromosomique
Au cours de la prophase 1 de la méiose, l’appariement des chromosomes homologues favorisent les crossing-over. Ces crossing-over conduisent à de nouvelles combinaisons d’allèles qui n’existaient pas chez les parents, c’est le brassage intrachromosomique.
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