L'immunité inée et la réponse adaptative
Fiche : L'immunité inée et la réponse adaptative. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pixies Dot • 20 Mars 2016 • Fiche • 863 Mots (4 Pages) • 1 078 Vues
Lors d'une contamination par un agent inféctieux, présence de cellules cancéreuses ou de lésions tissulaires, l'immunité inée se met en place. L'immunité inée est un ensemble de réactions intervenant rapidement dans de nombreuses situations dangereuses pour l'organisme et qui sont génétiquement héritées. La réaction inflammatoire aiguë en fait partie et est un mécanisme essentiel de l'immunité inée.
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Nous allons dans un premier temps décrire en quoi consiste la réaction inflammatoire,
Puis dans un second temps on va voir ce qu'est la réponse adaptative.
Quel que soit le facteur qui l'a déclenchée, la réaction inflammatoire aiguë se manifeste toujours par un gonflement, une rougeur, une douleur et de la chaleur, ces symptomes sont associés à un afflux de plasma sanguin vers ce site. Lors d'une infection, les bactéries ( vrirus ou autres ) pénètre notre corps, les cellules sentinelles ( cellules dendritiques, mastocytes et macrophages [ issus des monocytes sanguins] ) détéctent leur présence gràce aux récepteurs pouvant reconnaître le type d'agresseur. Les granulocytes basophiles ( ou mastocytes ) vont libérer des médiateurs chimiques qui permettent un afflux de plasma et la diapédèse ( migration de cellules immunitaires sanguines vers le site de l'inflammation ). De nombreux médiateurs chimiques sont produits, dont l'histamine qui augmente la perméabilité de la paroi des vaisseaux sanguins, déclanchant un afflux local de plasma et le TNF qui provoque l'apparition de molécules d'adhésion sur la paroi interne des vaisseaux sanguins, contribuant ainsi à la sortie des cellules immunitaires du compartiment sanguin.
Les macrophages et les neutrophiles vont procéder à la phagocytose qui consiste à l'aide de leur membrane, à ingérer les agents pathogènes dans le phagolysosome ( qui est un phagosome [ une invagination de la membrane plasmique pour englober un corps étranger suivie de la fusion de cette membrane pour former une vacuole dans le cytosol ] dans lequel les lysosomes { organites cellulaires présents dans le cytosol de toutes les cellules eucaryotes, tant animales que végétales, à l'exception des hématies (« globules rouges ») } ont déversé leurs enzymes.
Que ce passe t'il lorsque les cellules sentinelles ne peuvent arriver à détruire l'agent pathogène ?
Quand l'infection persiste, les cellules dendritiques ( environ 5 jours après l'infection ) vont, après avoir ingéré des paricules de bactérie, initier la réponse immunitaire humoral ( la réponse adaptative ). Elles vont donc migrer avec des peptides ( fragment issus de la dégradation des agents infectieux phagocytés ) et avec des molécules en force de cupule ( CMH [ Complexe Majeur Histocompatibilité ] ) [pic 2]
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vers un ganglion lymphatique afin de créer des lymphocytes B et T. Les lymphocytes B ainsi créer sont dit naïf car leurs anticorps de membrane sont vierges. Pour être actifs, leurs anticorps de membrane doivent se lier directement à un antigène pour lequel ils sont spécifiques, afin qu'ils se différencient en plasmocytes ( cellule basophile ). Les plasmocytes sont donc des lymphocytes B activés et capables de produire des anticorps constituent l'immunoglobuline ( Super famille qui contient les anticorps ) dirigés contre l'antigène activateur. Les anticorps sont représentés en 4 chaînes polypeptidiques, 2 chaînes lourdes et 2 chaînes légères possédent une zone constante ( identique à chaque anticorps ) et 2 zones changeables ( qui varie en fonction de l'antigène ) d'ou la spécificité de l'anticorps à un antigène ).
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