Intro : Peut-on maîtriser le développement technique ?

Introduction dissertation : Peut-on maîtriser le développement technique ?

          De nos jours, le développement technique devient de plus en plus indispensable dans la vie de l’Homme. Nous pouvons le définir comme étant l’évolution continue au cours de laquelle des moyens permettant d’obtenir des résultats efficaces et utiles sont élaborés. Bien qu’améliorant notre quotidien de vie, il nous conduit cependant dans un cercle vicieux. En effet, en générant plus de besoins qu’il n’y répond, la dépendance de l’Homme vis-à-vis de celui-ci ne fait qu’amplifier. Il convient dès lors de se demander si l’Homme peut prendre le contrôle sur le développement technique, et par la même occasion se défaire de l’emprise de ce dernier. Sachant que la technique relève d’un savoir-faire de l’Homme, nous verrons dans un premier temps qu’il est à l’origine de la source du problème puis nous montrerons que par conséquent il n’est pas en mesure de maîtriser le développement technique.

Introduction commentaire Préface du Traité du vide :

          Blaise Pascal, célèbre mathématicien et philosophe du XVIIème siècle, a publié en 1647 Préface du Traité du vide. L’extrait de cet œuvre qui nous est proposé traite de l’importante distinction entre l’espèce humaine et animale. En effet, l’auteur évoque que la nature conserve la raison animale dans une stabilité qui ne dépasse pas les limites qu’elle leur a prescrite tandis que les connaissances humaines sont continuellement en progrès. Cela suggère une certaine supériorité de l’Homme face à l’animal que le philosophe explique par leur différents modes d’appropriations des connaissances. Malgré cette différence, peut-on qualifier les humains comme des animaux qui ne cesse de s’instruire au fil du temps ? Qu’est-ce-qui caractérise l’opposition des connaissances humaines et animales ? Dans un premier temps, Blaise Pascal énonce le fait que les animaux n’évoluent pas au cours du temps en introduisant l’exemple des ruches des abeilles, dans un second temps il nous montre les limites que la nature attribue aux animaux de sorte à ce que leurs connaissances ne progressent pas. Puis, il finit en abordant le cas de l’Homme, espèce à part. En effet, l’auteur explique que les savoirs de celui-ci se développent grâce à son apprentissage mais aussi grâce aux expériences de ses prédécesseurs ce qui montrent que les humains s’instruisent sans limite.

Djelloul-Khedda Samara TS1

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