Hybridation SVT

Louise, Arthur, Zoé, Emma et Maëva  1ES2

Exposé – Arguments en faveur de l’hybridation

Définition de l’hybridation

C’est le croisement entre deux variétés végétales d’une même espèce, qui donne alors lieu à une nouvelle variété. Ce croisement existe également dans le milieu animal.

On peut aussi lui donner la définition de la fusion de deux gamètes d'espèces différentes. L'hybride présente un mélange des caractéristiques génétiques des deux parents.

Arguments en faveur de l’hybridation

- L’hybridation est naturelle pour les plantes allogames, plantes qui présentent la caractéristique d’être sujette à l’inter-fécondation, mode de reproduction croisé où les gamètes mâles viennent d’une autre plante que les gamètes femelles.

- l’hybridation permet donc l’amélioration des variétés, afin de les rendre plus productives. Par conséquent, la quantité produite augmente ce qui est donc bénéfique pour le producteur.

- La technique d’hybridation permet donc d’améliorer les rendements agricoles et ceux d’un élevage

-Les hybrides de première génération se caractérisent par une productivité élevée, une résistance importante aux maladies et aux ravageurs

- L’hybridation permet d’obtenir une population homogène

Pour conclure, les hybrides sont donc bénéfiques car ils apportent : un rendement très supérieur ; une meilleure résistance des plantes à la verse ; une meilleure tolérance au stress de sècheresse ey une meilleure résistance aux maladies.

Des variétés végétales aux caractéristiques homogènes avec une vigueur hybride

Une vigueur hybride existe quand l’hybride hérite des « meilleurs  » caractères des deux variétés qui ont été croisées.

En culture sélective des plantes,  l'hétérosis (du grec ancien heterosis, « changement ») désigne l'augmentation des capacités et ou de la vigueur d'un hybride par rapport aux lignées pures issues de la sélection par autoreproduction. L'effet hétérosis, chez les hybrides, est donc indissociable d'une sélection en lignée pure préalable.

L'effet d'hétérosis, nommé également vigueur hybride, se traduit par un gain de performances par rapport à la lignée précédente.

L’exemple du riz

Le riz, en plus du maïs et de d’autres espèces, a lui aussi été hybridé. Cependant, jusqu'à il y a environ 30 ans, son application au riz a été limitée en raison du caractère autogame de cette plante. Puis, en 1974, des scientifiques chinois ont transféré avec succès le gène de stérilité mâle d’un riz sauvage pour créer une lignée hybride.

La première génération de variétés de riz hybride est issue de trois lignées et produit 15 à 20% de plus que les variétés améliorées ou à haut rendement ayant la même durée de cycle.

Les développements de la technologie hybride pour le riz ont permis d’obtenir des hybrides issus de deux lignées avec un rendement supérieur de 5 à 10%pour cent par rapport aux hybrides issus de trois lignées.

En Chine, la culture de riz hybrides représente une superficie d’environ 15 millions d‘hectares, soit environ 50 % de la superficie rizicole de 1995.

Sources

http://svtdaybyday.blogspot.fr/2013/11/1ere-es-theme-2-nourrir-lhumanite.html

http://www.gnis-pedagogie.org/biotechnologie-amelioration-reproduction-hybridation.html

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