DM d'accès au soins des étudiants

PARET-PEINTRE Maéva                DM de ST2S                                              pour le 14/04

1) Malgré que la majorité des étudiants se déclarent en bonne santé, il existe encore trop d’inégalités concernant l’accès aux soins. En effet, 15% des étudiants renoncent à des soins pour difficultés financières. Ce pourcentage diminue au fur et à mesure mais reste encore trop important. Pour la plupart des étudiants, la consultation chez un spécialiste ou pour des soins dentaires reste élevée ce qui les contraints à ne pas aller consulter. De plus, les médicaments ne sont pas remboursés. On observe également des inégalités de genre. Les femmes vont généralement plus chez un médecin généraliste ou se soignent elles-mêmes. Les hommes sont moins préoccupés par leur santé que les femmes. Au cours des 12 derniers mois, seulement 80,2% des étudiants ont consulté un professionnel de santé. Cela est dû au manque d’accès à des professionnels de santé qui s’accroît mais également au manque d’argent. Les femmes sont peu nombreuses à pouvoir prendre rendez-vous avec un gynécologue par exemple et elles sont de moins en moins. L’accès aux soins chez des spécialistes restent très minimes à cause de leurs tarifs très élevés. Les étudiants optent de plus en plus pour de l’automédication et attendent que cela passe. Un étudiant sur deux consultent tout de même leur médecin traitant. On constate que les étudiants vivant encore chez leurs parents ont plus facilement recours aux soins du fait de la sécurité financière dans laquelle ils sont grâce à leurs parents. Plus d’un étudiant sur deux vivant ou colocation ou en résidence universitaire renoncent simplement aux soins par manque de moyens financiers. L’aisance financière qu’apport la famille permet aux étudiants de moins hésiter à aller consulter contrairement aux étudiants en colocation ou habitant en résidence universitaire qui sont le double à ne passer consulter pour raison financière. Cependant, la vie étudiante coûte de plus en plus chère et les jeunes sont de plus en plus nombreux à percevoir des difficultés financières même si elles sont principalement occasionnelles. Il y a tout de même 11,5% d’étudiants qui affirment avoir des difficultés. Ce chiffre reste très élevé car ils seront ensuite an marge de la société. On note tout de même que le nombre de boursiers augmente et c’est grâce à ses aides que l’on peut se permettre ensuite d’aller consulter afin d’être en meilleure santé. Pour pallier à ses difficultés et aux inégalités d’accès aux soins, le régime étudiant est un facteur d’accroissement.

        2) Les étudiants faisant leurs études en France ou à l’étranger peuvent bénéficier les services de protection sociale et de santé. Différents acteurs peuvent les aider comme la couverture maladie universelle, les mutuelles étudiantes ou encore la médecine préventive à l’université. La protection sociale pour commencer assure une prise en charge du risque maladie, et lève en grande partie les barrières économiques à l’accès aux soins. L’accès n’est plus uniquement lié aux revenus de l’individu. L’accès aux soins est une condition de la réduction des inégalités de santé, la protection sociale participe donc à la réduction de ces inégalités. Cependant, le reste à charge peut encore freiner l’accès aux soins. L’aide complémentaire santé (ACS), vise à lever l’obstacle financier aux soins par une aide financière pour acquérir un contrat d’assurance maladie complémentaire individuel. Chaque acteur à son propre objectif et n’est pas destiné aux mêmes bénéficiaires. La diversité des acteurs intervenant en faveur de l’accès aux soins des étudiants est nécessaire car chaque étudiant à le droit à une complémentaire santé que celle-ci soit celle des parents ou celle réservée aux étudiants. La plupart sont couverts par la mutuelle parentale suivi de la mutuelle étudiante. Seulement trois étudiant sur quatre bénéficient d’une complémentaire santé ce qui est peu. Certaines collectivités territoriales proposent le « pass santé » qui est devrait être augmenté selon emeVia. Malgré cette probable augmentation, il devrait rester accessible aux étudiants boursiers et salariés.

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