Contrat : Quels devraient être les critères principaux de la CRP?
Commentaire d'arrêt : Contrat : Quels devraient être les critères principaux de la CRP?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yves2021 • 13 Décembre 2021 • Commentaire d'arrêt • 694 Mots (3 Pages) • 379 Vues
Position philosophique CRP #1
DATE :
QUESTION : Quels devraient être les critères principaux de la CRP? |
Position initiale : Les critères principaux de la CRP peuvent se diviser en deux catégories : éthiques et épistémiques. Dans les critères épistémiques, il y aurait les critères de co-construction et de raisonnabilité. Ces critères concernent notre façon de raisonner et de réfléchir, donc ils s’appliquent au logos commun de la CRP. Dans les critères éthiques, il y aurait le respect, l’écoute et l’inclusion des autres. Ces critères concernent les relations entre les participants à la CRP. |
Position révisée : Un critère épistémique auquel je n’avais pas pensé et qui me semble important, c’est d’explorer les différentes perspectives soulevées dans la CRP pour mieux pouvoir les analyser et/ou synthétiser dans le processus de co-construction. À cela s’ajoutent certains critères qui pourraient être vus comme des contre-exemples à mes catégories originaires : l’humilité épistémologique, le confort dans l’incertitude et l’auto-correction. Ces critères semblent pouvoir s’inscrire autant dans mes deux catégories. Je pense pouvoir adresser ces contre-exemples en instaurant une nouvelle catégorie de critères, celle des critères réflexifs, qui fait le pont entre les critères éthiques et épistémiques et, donc, qui rend leurs frontières poreuses. |
Position philosophique CRP #2
DATE :
QUESTION : Peut-on justifier le droit d’enlever la vie? |
Position initiale : Oui, nous pouvons justifier le droit d’enlever la vie. Le problème dépend ici du contexte dans lequel s’inscrit ce droit : si vous êtes médecin, vous avez le droit d’assister à un suicide, si vous êtes soldat, peut-être avez-vous le droit de tuer un militaire ennemi, etc. Le contexte de la guerre est le plus problématique, car il n’y a pas de consentement. On peut le réfléchir sous l’angle de la légitime défense : c’est une question de survie du groupe. Cela justifie la guerre défensive en général, mais pas l’acte individuel du soldat qui, pour accepter de tuer suivant cette généralité, doit abdiquer son autonomie individuelle et justifier son acte par le groupe. |
Position révisée : Oui, nous pouvons justifier le droit d’enlever la vie. Toutefois, les critères en vertu desquels nous pouvons justifier ce droit peuvent être problématiques. Le critère du consentement est assez simple, comme dans l’exemple de l’aide médicale à mourir. Cependant, le critère de la survie est plus difficile est doit dépendre des contextes : il peut s’appliquer dans certains contextes pour tuer des animaux, cas de figure auquel je n’avais pas initialement pensée, mais ces contextes ne sont pas le nôtre, celui d’une société post-industrielle. Pour ce qui est de la catégorie humaine, certains contextes peuvent mobiliser le critère de la survie, comme l’exemple de la légitime défense, mais au niveau de la guerre, qui relevait de mon questionnement initial, il est moins clair que ce critère puisse être mobilisé. |
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