Comment la prise de conscience d’une dégradation de la couche d’ozone a permis des avancées significatives dans le domaine de l’environnement ?

DANIEL Jeanne[Tapez ici][Tapez ici]

Introduction :

En 1985, un trou a été découvert dans la couche d’ozone. Cette découverte a suscité l’inquiétude dans la communauté scientifique. Le 16 septembre 1987 a lieu une rencontre entre 24 pays, afin de signer le protocole de Montréal. Ce protocole a pour but de stopper la production de chlorofluorocarbones (CFC). Cet acte est, encore aujourd’hui, la plus grande action environnementale à l’échelle mondiale. On verra en premier les causes de cette prise de conscience d’une dégradation de la couche d’ozone les conséquences.

Question : comment la prise de conscience d’une dégradation de la couche d’ozone a permis des avancées significatives dans le domaine de l’environnement ?

En 1979, un trou a été découvert dans la couche d’ozone. A cette période, il était encore d’une épaisseur de 250 UA mais 10 ans plus tard cette épaisseur a encore diminué jusqu’à 100 UA et le diamètre a augmenté.

En 2000, l’épaisseur de la couche d’ozone fut la plus fine c’est-à-dire de moins 100 UA, notamment la couche d’ozone de l’antarctique d’après le document 1. Grâce au document 3, on apprend comment l’ozone est détruit. Dans notre atmosphère, nous avons du CFCL3 qui est un gaz (chlorofluorocarbones). Lorsque ce dernier est frappé par des radiations solaires et des UV, il perd un atome de chlore et devient du CFCL2. Cet atome de chlore est important car il va s’associer avec une molécule d’ozone (ce qui est constitué la couche trouée au-dessus de l’antarctique). Lors de cette association, il va y avoir une réaction où le chlore va prendre un atome d’oxygène pour devenir un monoxyde de chlore et laisser une molécule de dioxygène. Le monoxyde de chlore va aussi se transformer en atome de chlore par la suite et faire disparaître l’atome de dioxygène. Ce dernier va se retrouver seul, il va continuer son chemin et va continuer de détruire des molécules d’ozone. Lorsque les scientifiques ont compris la cause de la destruction de la couche d’ozone et plus particulièrement des molécules d’ozone, un protocole a été mis en place. Ce protocole est celui de Montréal signé le 16 septembre 1987 à Montréal par tous les pays membres des nations unies dont le Canada. Ce protocole est un accord international où tous les pays s’engagent à la protection de la couche d’ozone par la diminution graduelle des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO). Ces substances sont essentiellement des gaz à effet des serres que l’on trouve partout comme dans les déodorants, dans les solvants.... (Cette élimination a permis d’aider la lutte contre le changement climatique (d’après le doc 3))

Grâce au document 4, on a vu l’évolution de l’épaisseur de la couche d’ozone. On peut constater de nouveau la diminution du nombre d’ozone jusqu’aux années 2000 à 150dobson. Puis le nombre d’ozone remonte progressivement jusqu’à aujourd’hui (2017). La couche d’ozone devrait retrouver petit à petit son épaisseur de 1980 en 2060, selon la projection du document. Celle-ci est encourageante. La mise en place du protocole de Montréal entre les pays membres des nations unies, a permis de recréer de l’ozone grace à la suppression progressive de l’utilisation des CFC. Mais ceci a eu aussi un impact au niveau du réchauffement climatique car la diminution de l’utilisation des CFC a permis de ralentir les l’émission de gaz à effet de serre. Le protocole de Montréal a réussi davantage à réduire les gaz à effet de serre que le protocole de Kyoto vu que les pays ont remplacé les CFC par d’autres gaz moins nocifs comme les HFC. La prise de conscience de la dangerosité de cette conséquence de l’activité humaine a été mondiale et permet le ralentissement du réchauffement climatique et de bientôt la fermeture du trou dans la couche d’ozone au niveau de l’Antarctique.

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